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Revue du PTA du ministère de l’Environnement au 31 mars 2015:Identifier les difficultés en vue d’améliorer des performances

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Par   Didier Pascal DOGUE, le 22 avr. 2015 à 05h54

Le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Environnement, Théophile Worou, a procédé, vendredi 17 avril dernier, au lancement officiel de la revue du Plan de travail annuel (PTA) de ce département ministériel au 31 mars 2015. C’était à l’Infosec de Cotonou, en présence des directeurs centraux et techniques et de ceux des projets et programmes dépendant dudit ministère.

L’exercice auquel étaient conviés les participants à la revue du Plan de travail annuel (PTA) était nécessaire pour identifier les difficultés, explorer les approches de solutions en vue d’envisager les recommandations pour l’amélioration des performances, a confié Clément Edah, directeur de la Programmation et de la Prospective du ministère de l’Environnement, chargé de la gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestières (MECGCCRPRNF). Pour lui, le ministère s’est inscrit à l’instar des autres départements dans la dynamique des réformes budgétaires et de la gestion axée sur les résultats.La revue en cours se déroule alors sous de pareils auspices, a justifié Clément Edah.

Il a été appuyé par Gervais Yekpogni, secrétaire général adjoint du ministère qui a rappelé aux cadres rassemblés, qu’ils traversaient une année budgétaire particulière qui exige des dispositions où un état d’esprit de même nature. Selon lui, même si le Système de gestion intégrée des finances publiques (SIGFIP) est fermé à un moment donné, «il faut anticiper, il faut apprêter les dossiers à temps, il faut que les gestionnaires de crédits s’apprêtent et anticipent pour rentrer dans le système dès que la moindre opportunité va s’offrir à eux». Car, ce qui compte pour lui, ce sont les résultats. Ainsi, l’occasion offerte par la revue permet de faire le point. Ce qui doit préoccuper les participants afin qu’ils fassent le nécessaire pour avoir de meilleurs résultats.
C’est avec la même ferveur que Théophile Worou a demandé aux cadres, responsables de projets et programmes de mettre le doigt sur ce qui ne tourne pas bien. Il a rappelé comment la tenue de cette revue s’inscrit dans la mise en œuvre des exigences de la gestion axée sur les résultats (GAR) et vise le monitoring. Cela permettra de relever les forces, faiblesses et difficultés rencontrées afin de prendre des mesures correctives pour avancer. Théophile Worou a déploré les faibles taux de consommation et d’exécution des crédits inscrits. Il a donc fustigé la non disponibilité des dossiers d’appel d’offres qui handicape les consommations des crédits. Il importe, a-t-il plaidé, que des mesures correctives soient prises pour qu’à la prochaine revue au 30 juin 2015, des performances à la mesure des attentes soient réalisées.