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Sensibilisation aux enjeux du code électoral: Gilbert Déou Malè éclaire les conducteurs de taxi-moto

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comprendre les points objet de critiques dans le code électoral comprendre les points objet de critiques dans le code électoral

Ils en savent davantage sur les points de discorde entre la classe politique se réclamant de l’opposition et les soutiens au régime de Patrice Talon, au sujet du code électoral. Gilbert Déou Malè, ministre conseiller à la justice et aux relations extérieures, a ciblé les conducteurs de taxi-moto communément appelés Zémidjan pour l’exercice, jeudi 5 juin dernier à Cotonou. 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 11 juin 2025 à 08h19 Durée 2 min.
#code électoral

« Nous avons voulu échanger avec les conducteurs de taxi-moto par rapport au code électoral dans la perspective des élections générales ; mais aussi à l’impartialité de la justice, aux relations entre le Bénin et ses voisins etc ».  Tels sont les sujets essentiels au menu des discussions, jeudi 5 juin dernier, entre le ministre conseiller Gilbert Déou Malè, et les conducteurs de taxi-moto communément appelés Zémidjan. Partant du fait que le chef de l’Etat a placé son mandat sous le signe des réformes, le ministre conseiller a expliqué à ses interlocuteurs le bien-fondé des dispositions du code électoral notamment en ce qui concerne la question de 20 % comme deuxième seuil d’éligibilité des partis au partage des sièges pour les législatives, après les 10 % préalablement obtenus. A en croire Gilbert Déou Malè, ces différentes réformes ne visent qu’un seul but: le renforcement de l’unité nationale. Selon le ministre conseiller, cette action de sensibilisation à l’endroit des Zémidjan est aussi une initiative préventive en vue de la tenue d’élections apaisées en 2026. 

« Nous savons que si les citoyens comprennent le fond du code, la vision, la cohérence de cette vision, plus personne ne viendra leur vendre la peur. Et la cible zémidjan est très importante parce qu’un zémidjan par jour, ça fait des dizaines de personnes. Pendant leur pause au niveau de leur parc de stationnement, il y a des débats qui se mènent. Et un zémidjan qui a compris le code, ça fait des milliers de Béninois ayant compris le code», a indiqué Casimir Sossou, vice-président de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Aussi, ajoute-t-il, comme particularité, la séance s’est déroulée en langue fon, et cela a permis à tous les participants de comprendre, de fond en comble, tous les points objet de critiques. « Dès lors qu’ils comprennent, ce sont des applaudissements qui suivent nos propos. Tout est clair dans ce code électoral. Il n’y a que celui qui veut tuer son chien qui l’accuse de rage. Les gens refusent peut-être d’aller travailler, d’aller mobiliser, d’aller sensibiliser la population. Pour nous, le code tel que révisé en 2024, ne suit que le parcours normal de toutes les lois électorales. D’aucuns parlent d’exclusion, ce n’en est pas une. Le législateur béninois a cette particularité de définir des normes propres au Bénin », a poursuivi Casimir Sossou.