La Nation Bénin...
La Cour constitutionnelle et l’Institut international de la démocratie et l’assistance électorale (IDEA) ont procédé à la signature d’un accord-cadre, mardi 29 novembre à Cotonou. Relatif aux questions de respect et liberté de la constitution béninoise, cet accord vise à renforcer la coopération bilatérale qui existe déjà entre les deux institutions.
La signature d’un accord-cadre entre l’Institut international de la démocratie et l’assistance électorale (IDEA) et la Cour constitutionnelle a eu lieu mardi 29 novembre à Cotonou. C’est le fruit d’un projet de trois mois qui intervient dans un domaine qui couvre trois grands axes : les activités et intérêts liés à la révision de la constitution béninoise, l’éducation et surtout la participation des femmes dans les instances de prise de décision qui constitue un défi pour le renforcement de la démocratie au Bénin.
A l’occasion, le directeur de l’Institut international de la démocratie et l’assistance électorale (Idea), Adébayo Olukoshi, s’est réjoui de l’acte qui vient d’être posé. « Le Bénin est un modèle pour la constitutionnalisation et est perçu comme le premier en Afrique », affirme Adébayo Olukoshi. Après avoir reconnu que beaucoup de pays africains sont encore exposés à la violence politique en période électorale, il a saisi l’occasion pour solliciter l’expérience de la Cour constitutionnelle béninoise pour calmer les tensions de manière discrète et tirer profit de cette nouvelle collaboration. Il a, par la suite, rassuré de la disponibilité de son institution à accompagner et partager le savoir-faire béninois en matière de constitution aux autres pays de l’espace francophone dans lesquels l’IDEA intervient.
A travers cette signature, les deux parties s’engagent désormais à œuvrer davantage et ensemble pour garantir le respect, la stabilité et l’avancement du Bénin. Le président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo, pour sa part, a remercié tous les acteurs et membres de la cour ayant favorisé ce partenariat désormais scellé. Théodore Holo a mis un accent particulier sur le cas du genre féminin. « La présence des femmes doit être aussi forte dans le champ politique béninois, car elles représentent 52% de la population et sont donc symbole de paix » préconise-t-il. De l’accord-cadre signé hier, il espère vivement réussir en partie la mission de la Cour constitutionnelle qui est le respect de la constitution et de la liberté fondamentale dans notre pays puis la promotion du genre?