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Signature des conventions de financement et d’exploitation: Des producteurs de contenus s’engagent avec l’État et la Srtb

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A en croire la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou, le gouvernement affirme sa volonté de transformer les médias publics à travers cet accompagnement aux producteurs A en croire la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou, le gouvernement affirme sa volonté de transformer les médias publics à travers cet accompagnement aux producteurs

Les producteurs de contenus audiovisuels ont signé, ce mardi 4 mars à Cotonou, des conventions de financement et d’exploitation avec le gouvernement béninois et la Société de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (Srtb), en présence des ministres, Aurélie Adam Soulé Zoumarou et Jean-Michel Abimbola. À travers ces conventions, les bénéficiaires s’engagent à produire des œuvres originales et de qualité, à même de valoriser le patrimoine culturel béninois afin de répondre aux attentes du public.

Par   Christian HOUNONGBE, le 05 mars 2025 à 01h15 Durée 3 min.
#secteur audiovisuel

Le secteur audiovisuel béninois amorce, ce mardi 4 mars, un changement historique. Pour la première fois, l’Etat accorde un soutien financier direct aux producteurs de contenus, témoignant de sa volonté d’accompagner la création locale et d’élever les standards de production. A cette occasion, Alexis Gnanguènon a, au nom des producteurs bénéficiaires, salué cette initiative gouvernementale : « En 25 ans de pratique dans l'audiovisuel au Bénin, c'est la première fois que nous bénéficions d’un tel soutien de l'État. C'est un événement inédit et bénéfique ». Il a insisté sur la transparence du processus de sélection et réaffirmé l’engagement des créateurs de contenus à produire des œuvres de qualité, conformes aux standards internationaux. «Nous devons relever le défi du professionnalisme et proposer des productions originales qui valorisent notre patrimoine artistique et culturel », a-t-il ajouté. Pour Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts,  cette signature constitue une étape décisive dans la volonté du gouvernement béninois de structurer l’industrie audiovisuelle nationale. « C’est un engagement en faveur de la valorisation de notre identité culturelle, du rayonnement de nos talents et du développement d’une industrie créative forte et durable », a-t-il déclaré. Exigeant une production abondante et qualitative pour offrir une programmation diversifiée et attrayante, le ministre a insisté sur la nécessité de raconter le Bénin à travers des productions authentiques, mettant en avant les réalités, aspirations et l’imaginaire collectif du pays. 

Une réforme des médias publics en marche 

De son côté, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, a exprimé sa satisfaction quant à l’aboutissement de ce processus. « Ces projets abordent des thématiques essentielles telles que la promotion de notre culture, la valorisation de notre pays et l’exploration de notre histoire», a-t-elle déclaré. A l’en croire, à travers cet accompagnement aux producteurs, le gouvernement affirme sa volonté de transformer les médias publics pour les rendre plus humains, authentiques et alignés sur les aspirations nationales. « En mettant en valeur les talents locaux et en offrant à nos œuvres une visibilité à l’international, le Bénin affirme sa volonté de transformer les médias publics, pour les rendre encore plus humains, plus authentiques et en phase avec les réalités et les aspirations de notre pays », a-t-elle poursuivi avant d’inviter les producteurs bénéficiaires à combler les attentes des téléspectateurs. Cette signature de conventions ouvre ainsi une nouvelle ère pour l’audiovisuel béninois, avec des ambitions claires : professionnaliser le secteur, valoriser les talents locaux et offrir au public des productions riches et authentiques.