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Tchaourou, à l’instar d’autres communes, a désormais son Plan de développement communal de troisième génération (Pdc 3). D’un montant estimé à plus de 7 milliards F Cfa, il a été adopté, vendredi 28 avril dernier, au cours de la première session extraordinaire du conseil communal.
Le Conseil communal de Tchaourou a tenu, vendredi 28 avril dernier, sa première session extraordinaire. Au cours de la rencontre, le Plan de développement communal de troisième génération (Pdc 3) a, après des amendements dans le fond et la forme, été adopté par les 23 conseillers présents sur les 25 que compte le conseil. C’est pour se conformer aux textes de la décentralisation en vigueur au Bénin, que la commune s’est dotée de ce document stratégique de planification qui couvre la période 2017-2021, soit cinq ans. Il est évalué à 7 142 285 381 F Cfa.
Selon le maire Bio Sounon Bouko, cet outil s’inscrit dans la vision du conseil communal : « D’ici à 2025, Tchaourou est une commune agro-sylvo-pastorale bien gouvernée, avec une économie prospère où le bien-être social de la population est assuré dans un environnement sécurisé et durable ».
Le Pdc 3 de Tchaourou est composé de sept programmes déclinés en vingt-deux projets liés aux thématiques de grande importance pour la commune. Le renforcement institutionnel et l’amélioration de la gouvernance, le renforcement de l’intercommunalité et de la coopération décentralisée, l’amélioration de la production agricole et pastorale, l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, la réduction de l’exploitation des ressources forestières, l’aménagement du territoire, sont quelques axes qui parmi tant d’autres, ont été pris en compte.
Par rapport à la mobilisation des ressources, le chef d’arrondissement de Sianson, Chabi Gado Bio Dabo, appelle à la mobilisation de toute la population de Tchaourou. « Tout le monde doit mettre la main à la pâte. Comme le dit un dicton bariba, c’est avec l’eau du poisson qu’il faut le préparer. Que chacun comprenne, à quelque niveau où il se trouve, que le nerf de la guerre, c’est la mobilisation des ressources. L’Etat central fera ce qu’il peut. Nous ne devons pas l’attendre », a-t-il laissé entendre. « Nous devons participer au développement de nos localités. Pour ce faire, la mairie doit jouer sa partition à travers la construction des infrastructures marchandes comme les hangars des marchés, les magasins et la réparation des voies », préconise le chef d’arrondissement.
« Nous sommes à plus de 60% des mobilisations des ressources. Sur les 7 milliards attendus, 4,1 milliards sont déjà plus ou moins acquis. Nous espérons obtenir le reste avec le Programme d’actions du Gouvernement et les partenaires techniques et financiers au développement », a assuré le chef Service planification et développement local de Tchaourou, Badé Sina Siré.
Les conseillers ont, par ailleurs, adopté le manuel de procédures assorti d’un nouvel organigramme de la mairie, ainsi que le plan sectoriel de l’éducation 2017- 2021. Ils ont aussi autorisé l’installation officielle des membres des sections villageoises de gestion foncière.