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Tentative de déstabilisation au Bénin: L’ordre républicain maintenu

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Tentative de déstabilisation au Bénin Tentative de déstabilisation au Bénin

Des tirs ont été entendus à l’aube, ce dimanche 7 décembre à Cotonou, dans la zone résidentielle du président Patrice Talon. Certains hommes en uniforme ont revendiqué une prise de pouvoir, évoquant la création d’un « Comité militaire pour la refondation » dans un élément audiovisuel diffusé en boucle à la Télévision  nationale. Ce qui n’a pas manqué de provoquer quelque émoi au sein de la population. Mais aux dernières nouvelles, plus de peur que de mal, la situation est restée sous contrôle des Forces républicaines.

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 07 déc. 2025 à 11h53 Durée 3 min.
#Tentative de déstabilisation au Bénin

Alors que le président Patrice Talon s’apprêtait à passer la main avec la prochaine élection présidentielle déjà programmée pour se tenir en avril, un groupuscule d'assaillants en armes a tenté d'éprouver la démocratie béninoise. Le Bénin s’est en effet réveillé, ce dimanche 7 décembre, avec la terrible nouvelle d’une tentative de remise en cause de l'ordre républicain. 

Selon les informations recueillies, un groupe d’hommes en uniforme aurait tenté dans un premier temps de s’approcher de la résidence du président de la République, sous des feux nourris, au petit matin. Quelques temps après, un message en boucle commence par passer sur la Télévision nationale, la SRTB. Des militaires se présentant comme membres d’un « Comité militaire pour la refondation » affirmaient avoir pris le pouvoir, et ont annoncé la suspension de la constitution, la dissolution des institutions et des partis politiques, ainsi que la fermeture des frontières. « Le président Patrice Talon est démis de ses fonctions de président de la République et le lieutenant colonel Pascal Tigri est nommé président du comité militaire de la refondation », indiquait le porte-parole de ces hommes en uniforme dans ledit message. Mais peu après, des militaires de la Garde nationale se sont positionnés aux alentours de la Télévision nationale, où les assaillants se seraient retranchés, pour en reprendre le contrôle. Selon les mêmes sources, ni la résidence présidentielle ni le palais de la présidence n’ont été pris et le chef de l’État serait en sécurité.