Tournée de reddition de comptes du gouvernement: Des investissements visibles salués dans la 15e circonscription

Huit ans déjà que le président Patrice Talon est à la tête de la République béninoise. Tel un bâtisseur, il a lancé des chantiers dans plusieurs domaines, les uns déjà bouclés et qui font la fierté du pays et les autres toujours en cours de réalisation. Dans l’objectif de rendre compte de ses actions, ses collaborateurs sont allés au contact des populations pour leur expliquer les efforts faits à leur profit pour une amélioration de leurs conditions de vie. Le lieu choisi pour cette étape de la 15e circonscription qui fait suite à celle de la 16e tenue au palais des Congrès la veille en dit long sur les réalisations. Cette séance de reddition de comptes a eu lieu à Akpakpa Pk3 dans le grand marché nouvellement construit pour abriter les vendeurs de friperie précédemment installés à Missèbo. Un joyau qui permet de reconnaitre avec humilité les efforts du gouvernement. C’est Abdoulaye Bio Tchané, ministre du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, qui a planté le décor en indiquant qu’il s’agit d’une reddition de comptes sur les deux programmes d’action du gouvernement. « Ces deux programmes ont engagé des actions en termes de réformes et d’infrastructures et il faut être aveugle pour dire qu’on n’a rien vu », a-t-il introduit. Pour mieux se faire comprendre, il donne l’exemple d’une personne qui a quitté l’intérieur du pays pour rendre visite à un parent à Cotonou et qui a eu du mal à retrouver sa maison, étant donné que toute la ville s’est métamorphosée avec les nouvelles infrastructures routières. Akpakpa qui est un grand quartier de Cotonou n’est pas laissé pour compte.

 Développement à visage humain

 Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, a évoqué les actions dont a bénéficié la ville de Cotonou. Elle cite, s’agissant du social, les microcrédits aux plus pauvres dont bénéficient aisément aujourd’hui les femmes. La procédure est simplifiée avec la digitalisation du système et chacun peut recevoir son prêt via son numéro mobile money. « Aujourd’hui, c’est plus de douze milliards de francs Cfa qui sont décaissés et c’est la preuve que c’est plus performant et le commerce des femmes prospère. Le gouvernement aussi pense à revoir à la hausse la cagnotte avec les cris de cœur des femmes », a-t-elle promis aux femmes de la 15e circonscription. Elle expose également les actions à l’endroit des jeunes filles qui sont désormais appuyées dans leurs études avec des kits scolaires et des soutiens financiers pour gérer le quotidien. Pour les jeunes filles qui ne fréquentent plus, le gouvernement initie un programme avec installation de vingt espaces sûrs sur toute l’étendue du territoire où ces filles peuvent recevoir toutes sortes de formation professionnelle avec des fonds d’installation. La ministre Véronique Tognifodé a évoqué aussi plusieurs projets dans le domaine de la pêche dont vont bénéficier ces populations et celles des autres zones lacustres, qui permettront désormais de mieux traiter les produits halieutiques en voie de disparition à cause des anciennes méthodes de pêche. « Et c’est avec un appui à la réhabilitation des marchés de poissons de pêche, d’aquaculture avec les chambres froides, les points de débarquement de la pêche continentale et la formation technique… », a-t-elle rassuré. Elle sera appuyée dans cet exercice par Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale, qui va présenter le visage actuel du climat des affaires au Bénin, qui permet aux opérateurs économiques étrangers comme locaux de s’installer en toute quiétude. En témoigne la Zone industrielle de Glo-Djigbé qui a déjà connu l’installation de dizaines d’industries. Ce qui a permis la création de milliers d’emplois. A cela s’ajoutent plusieurs autres programmes tels que Azoli, Psie et autres qui ont permis de créer plus de 800 000 emplois en huit ans sur une projection de 500 000. Les actions dans le domaine de l’énergie, de l’eau, de la santé, de l’enseignement, du sport, etc. n’ont pas été occultées. Les populations n’ont pas manqué de poser des questions de compréhension et d'émettre des déloéances. Des questions relatives à la provenance des moyens ayant servi à toutes ces actions et à la qualité des ouvrages réalisés ont été posées par les participants. A la préoccupation liée à la mobilisation des moyens, le ministre Raphaël Akotègnon répond qu’il s’agit de l’argent du pays. C'est l’argent des Béninois qui a favorisé tout ce changement. « Les réformes ont permis de sécuriser l’argent du pays et de mieux l’orienter pour les investissements publics», a-t-il clarifié■