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Visite du ministre en charge de l’Environnement au FNEC: Identifier les obstacles au bon fonctionnement du Fonds

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Par   Eric TCHOGBO, le 24 août 2015 à 22h51

Le ministre de l’Environnement chargé de la Gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestières, Théophile C. Worou était, hier lundi 24 août à Godomey, au Fonds national pour l’Environnement et le Climat (FNEC). Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa tournée dans les structures sous sa tutelle afin d’identifier les difficultés qui leur font obstacles.

Comme toute structure financière, le Fonds national pour l’Environnement et le Climat a ses atouts et ses difficultés. Afin d’apporter sa contribution à son bon fonctionnement, le ministre de l’Environnement chargé de la Gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestières, Théophile C. Worou et le personnel ont diagnostiqué au cours d’une rencontre tenue hier, les problèmes qui freinent son développement afin d’améliorer ses performances.
Après sa prise de fonction, le directeur général du FNEC, Bernardin Aligbonon a fait l’état des lieux dont les points ont été transmis au ministère de tutelle. De cet état des lieux, rapporte-t-il, sont sortis un certain nombre de faiblesses qu’il fallait corriger. Ces faiblesses se résument, dit-il, en termes de visibilité du FNEC, à l’exigence des partenaires et aux problèmes du personnel étant donné que l’organigramme n’était plus en adéquation avec les nouvelles exigences. A ces problèmes, viennent s’ajouter d’autres dysfonctionnements au niveau de la gestion des projets qui sont financés depuis des années, mais qui avaient de la peine à être exécutés, aux problèmes liés à certains documents référentiels qui manquaient au Fonds, à la non approbation du nouvel accord d’établissement.
Pour le directeur général du FNEC, en dehors de la non approbation du nouvel accord d’établissement, tous les autres points ont été déjà réglés. Néanmoins, beaucoup d’autres choses restent à faire. Bernardin Aligbonon a cité comme projets en cours, un chantier de Lokossa qui sera réceptionné ce jour, le chantier de Goho dont la réception est annoncée pour la semaine prochaine, le chantier de Tchaourou qui ne sera pas réceptionné, mais qui sera remplacé par un nouveau projet. Au-delà de ces trois chantiers, rassure-t-il, il n’y a plus d’autres projets en souffrance.
Quant aux appels aux projets en 2016, les documents ne sont pas totalement finalisés et il faudra attendre les tout prochains jours pour que tout soit à jour, affirme-t-il.
Face à tous ces problèmes dont la plupart ont déjà trouvé des solutions, le ministre Théophile C. Worou a félicité le directeur général et son personnel pour les efforts déployés pour la réduction des difficultés auxquelles est confronté le FNEC.
Pour le ministre, il s’agit d’un défi que tous ont le devoir et l’obligation de relever pour montrer au chef de l’Etat et au peuple béninois qu’effectivement le FNEC a la capacité et les ressources pour une gestion concertée et efficiente. Les défis sont de plus en plus grands, souligne le ministre de l’Environnement, Théophile C. Worou.
Pour gérer l’environnement et améliorer le cadre de vie des populations, on n’a pas forcément besoin de dizaines de milliards pour le faire, a indiqué le ministre. Pour lutter contre la pauvreté, ajoute-t-il, il faut que les ressources financières aussi modiques soient elles, atteignent véritablement les populations au niveau rural qui en ont le plus besoin à travers de petites actions ou de petits projets. Il ne faut pas toujours attendre les financements de la Banque mondiale, du FMI et autres institutions bancaires pour gèrer de petits projets, suggère-t-il.