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Voyage du chef de l’Etat au Koweït: Boni Yayi au sommet afro-arabe

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Par   LANATION, le 19 nov. 2013 à 10h33

Le président de la République est présent, depuis hier lundi 18 novembre à Koweït City, la capitale koweitienne, qui abrite ce jour le troisième sommet afro-arabe.

Koweït City, la capitale de l’Etat du Koweït, connaît depuis quelques jours une ferveur particulière. La raison, cette riche monarchie du Golfe persique abrite le troisième sommet afro-arabe dont les travaux débutent ce jour.
Plusieurs chefs d’Etat africains sont arrivés hier dans la capitale koweitienne, dont le président de la République, Boni Yayi. A sa descente d’avion, le chef de l’Etat a été accueilli par son altesse Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, l’émir de l’Etat du Koweït. Après les honneurs militaires, les deux personnalités ont eu quelques minutes d’entretien dans le salon officiel de l’Emir, avant que le cortège présidentiel ne s’ébranle vers la résidence des hôtes de marque du souverain koweitien.
Placé sous le signe de la coopération sud-sud, le sommet de Koweit City s’ouvre ce jour avec la ferme volonté des chefs d’Etat et de gouvernement de rapprocher davantage l’Afrique du monde arabo-musulman.
Outre l’examen du rapport d’activité conjoint du secrétaire général de la Ligue des Etats arabes et de la présidence de l’Union Africaine, la session à huis clos devra déboucher sur l’adoption de la déclaration et des résolutions de Koweït City.
De façon classique, le sommet a été précédé par la réunion des hauts fonctionnaires les 14 et 15 novembre derniers ainsi que celle du conseil conjoint des ministres des Affaires étrangères, le 17 novembre dernier. Il a été également tenu les 11 et 12 novembre derniers, le deuxième forum économique arabo-africain. Ce forum organisé par le Fonds koweitien pour le développement économique arabe, la commission de l’Union Africaine et la Ligue arabe a surtout évalué l’état de la coopération pour le développement arabo-africain, échangé sur les goulots d’étranglement des transactions commerciales entre les deux régions et surtout identifier les domaines éventuels d’investissements publics et privés en direction du continent africain.