La Nation Bénin...

Wilfried Léandre Houngbédji au sujet du prétendu complot contre des acteurs de l’opposition: « Ces pratiques ne sont pas les nôtres »

Actualités
Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint  et porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement

Lors du point de presse donné en marge de la présentation du compte-rendu du Conseil des ministres, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur les prétendus complots d’assassinat et de contrôle financier illégal des acteurs de l’opposition. 

Par   Joël C. TOKPONOU, le 15 févr. 2024 à 01h28 Durée 3 min.
#Wilfried Léandre Houngbédji #sujet du prétendu complot contre des acteurs de l’opposition

« Ces pratiques ne sont pas les nôtres ». Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, est plus que ferme sur la vacuité des allégations contenues dans un communiqué de « Les Démocrates», un parti de l’opposition. Ledit communiqué informait d’un supposé projet d’atteinte à la sécurité physique de certains de leurs responsables et de contrôles anormaux de leurs comptes bancaires. Mais le porte-parole du gouvernement martèle qu’il n’en est rien. Il semble d’ailleurs bien connaitre le stratagème de l’opposition qui n’aurait d’autre visée, selon lui, que de mobiliser la population. « Dans un pays où il n’est pas possible d’accuser le gouvernement de paresse au regard de l’ampleur des chantiers qu’il ouvre ici et là sur le territoire national, dans un pays où il n’est pas non plus possible de l’accuser sur la qualité des infrastructures parce que chacun voit son exigence à faire en sorte que les projets se réalisent suivant les normes et standards internationaux…, il ne reste à l’opposition que d’inventer des situations, faire de la manipulation pour survivre. On constate donc qu’à chaque fois, elle soulève un sujet qui n’en est pas un et dès qu’il est vidé, elle en soulève un autre », révèle-t-il. Le secrétaire général adjoint du gouvernement donne pour illustration le cas récent concernant le supposé projet de révision de la Constitution afin de parvenir à un troisième quinquennat pour le chef de l’Etat.

Selon lui, s’il y a un domaine dans lequel les exploits du gouvernement sont salués au-delà des frontières nationales, c’est bien celui de la sécurité. « La libre circulation des personnes et des biens est une chose absolument garantie au Bénin et nous travaillons à l’optimiser », rassure-t-il.

S’agissant de la supposée «surveillance financière injustifiée » de certains acteurs de premier plan du même parti, le secrétaire général adjoint du gouvernement estime que si cela se fait, ce ne serait pas spécifique à eux mais cela s’inscrirait dans les actions contre le blanchiment d’argent comme le recommande le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (Giaba ) dont l’interlocuteur au Bénin est la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). « Tous les Béninois, qu’ils soient particuliers ou entrepreneurs, savent qu’à partir d’un certain niveau de flux financiers, il y a des contrôles qui s’opèrent… Ils ne devraient donc pas s’inquiéter, s’ils n’ont rien à se reprocher », fait comprendre le porte-parole du gouvernement, confirmant ainsi que toute opération d’un tel genre ne peut qu’être légale car régie par les textes en vigueur.  Il s’agit notamment de la loi n° 2018-17 du 25 juillet 2018 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en République du Bénin et des décrets d’application y afférents.