La Nation Bénin...
Lors du point de presse
donné en marge de la présentation du compte-rendu du Conseil des ministres, le
secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur
les prétendus complots d’assassinat et de contrôle financier illégal des acteurs
de l’opposition.
« Ces pratiques ne sont
pas les nôtres ». Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et
porte-parole du gouvernement, est plus que ferme sur la vacuité des allégations
contenues dans un communiqué de « Les Démocrates», un parti de l’opposition.
Ledit communiqué informait d’un supposé projet d’atteinte à la sécurité
physique de certains de leurs responsables et de contrôles anormaux de leurs
comptes bancaires. Mais le porte-parole du gouvernement martèle qu’il n’en est
rien. Il semble d’ailleurs bien connaitre le stratagème de l’opposition qui
n’aurait d’autre visée, selon lui, que de mobiliser la population. « Dans un
pays où il n’est pas possible d’accuser le gouvernement de paresse au regard de
l’ampleur des chantiers qu’il ouvre ici et là sur le territoire national, dans
un pays où il n’est pas non plus possible de l’accuser sur la qualité des
infrastructures parce que chacun voit son exigence à faire en sorte que les
projets se réalisent suivant les normes et standards internationaux…, il ne reste
à l’opposition que d’inventer des situations, faire de la manipulation pour
survivre. On constate donc qu’à chaque fois, elle soulève un sujet qui n’en est
pas un et dès qu’il est vidé, elle en soulève un autre », révèle-t-il. Le
secrétaire général adjoint du gouvernement donne pour illustration le cas
récent concernant le supposé projet de révision de la Constitution afin de
parvenir à un troisième quinquennat pour le chef de l’Etat.
Selon lui, s’il y a un
domaine dans lequel les exploits du gouvernement sont salués au-delà des
frontières nationales, c’est bien celui de la sécurité. « La libre circulation
des personnes et des biens est une chose absolument garantie au Bénin et nous travaillons
à l’optimiser », rassure-t-il.
S’agissant de la supposée
«surveillance financière injustifiée » de certains acteurs de premier plan du
même parti, le secrétaire général adjoint du gouvernement estime que si cela se
fait, ce ne serait pas spécifique à eux mais cela s’inscrirait dans les actions
contre le blanchiment d’argent comme le recommande le Groupe
intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (Giaba ) dont
l’interlocuteur au Bénin est la Cellule nationale de traitement des
informations financières (Centif). « Tous les Béninois, qu’ils soient
particuliers ou entrepreneurs, savent qu’à partir d’un certain niveau de flux
financiers, il y a des contrôles qui s’opèrent… Ils ne devraient donc pas
s’inquiéter, s’ils n’ont rien à se reprocher », fait comprendre le porte-parole
du gouvernement, confirmant ainsi que toute opération d’un tel genre ne peut
qu’être légale car régie par les textes en vigueur. Il s’agit notamment de la loi n° 2018-17 du
25 juillet 2018 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le
financement du terrorisme en République du Bénin et des décrets d’application y
afférents.