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47e Assemblée générale de la Cpccaf: Le Bénin, carrefour d’affaires et d’opportunités

Société

La quarante-septième Assemblée générale de la Conférence permanente des Chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf) se tient à Cotonou, du mardi 9 au vendredi 12 mai. Ces assises réunissent 130 Chambres consulaires et organisations intermédiaires représentant les économies des 32 pays du réseau Cpccaf, dont 26 pays africains. L’événement coïncide avec le 50e anniversaire de la Cpccaf et le 115e anniversaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin.

Par   Anselme Pascal AGUEHOUNDE, le 10 mai 2023 à 07h45 Durée 2 min.

Le Bénin accueille la Conférence permanente des Chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf) pour un rendez-vous annuel multifonctions. Il s’agit en l’occurrence de la quarante-septième Assemblée générale de la Cpccaf mais aussi des Journées économiques notamment les Rencontres d’Affaires africaines et francophones (Rafa), et les Rencontres du programme européen Archipelago arrivé à son terme.
A l’ouverture des Journées économiques, marquée par la présence de plusieurs personnalités, ce mardi 9 novembre, Arnauld Akakpo, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (Cci Bénin), fait observer que la 47e Assemblée générale de la Cpccaf coïncide avec le 50e anniversaire de la Cpccaf et le 115e anniversaire de la Cci Bénin. « 50 années dans la vie d’une institution appellent à jeter un regard sur son parcours», soutient Arnauld Akakpo. A l’en croire, au regard des évolutions actuelles, la Cpccaf devra opérer une transformation afin de devenir une institution catalyseur pour ses membres. Pour ce qui est de la Cci Bénin, il évoque avec satisfaction les efforts fournis par les gouvernants pour créer des conditions favorables à l’investissement et faire du secteur privé béninois un levier de développement.
Shadiya Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce, confirme cette priorité gouvernementale. Elle rappelle les efforts continuels pour l’amélioration du climat des affaires au Bénin et insiste sur l’importance des chambres consulaires pour le développement des affaires. C’est d’ailleurs pourquoi les réformes engagées au Bénin ont fait de la Cci Bénin le centre de services des entreprises.
Christophe Eken, président de la Cpccaf, ne peut que s’en réjouir. « Nous partageons la même conviction que le secteur privé est le moteur du développement de nos pays », fait-il savoir. Il a salué l’organisation soignée de cet événement par les équipes de la Cci Bénin et de la Cpccaf. Les attentes sont grandes et la ministre Shadiya Assouman n’a pas manqué de le faire savoir avant d’ouvrir les travaux. Le vœu de tous, c’est «que les journées économiques soient dynamiques, fécondes, empreintes de fraternité et de rayonnement économique pour les chambres consulaires des pays membres et pour la Cpccaf.

Le Bénin, terre d’opportunités

Ouvertes ce mardi, les Rencontres d’affaires francophones et africaines donnent l’occasion aux participants d’avoir une vue globale « de l’économie béninoise, des opportunités d’affaires, des secteurs prioritaires, ainsi que les facilités mises en place pour accueillir les investisseurs étrangers », relève Christophe Eken, président de la Cpccaf. Elles ouvrent la destination Bénin aux 8 millions d’entreprises africaines et francophones des 32 pays du réseau Cpccaf.
A l’entame des journées économiques, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action gouvernementale, a d’ailleurs présenté les grands axes du plan de développement économique du Bénin. Il précise que le Programme d’action du gouvernement donne une place importante au secteur privé. Le Pag 2021-2026 prévoit en l’occurrence que 52 % de la contribution au développement vienne du secteur privé, soit plus de 6 200 milliards. « Le secteur privé est le principal partenaire du Bénin dans la mise en œuvre du Programme d’action de gouvernement », fait observer le ministre d’Etat. C’est pourquoi, le gouvernement, conscient de la nécessité d’améliorer le climat des affaires, a engagé plus d’une cinquantaine de réformes dans les domaines de la fiscalité, de l’énergie, de l’eau, de l’assainissement, de la sécurité du financement, des ressources humaines, des infrastructures marchandes, de la digitalisation des services... Le défi à la charge des entreprises, selon le ministre d’Etat, c’est que le secteur privé sorte de sa zone de confort et prenne un peu plus de risques, s’investisse et investisse davantage ; travaille ardemment aux côtés du secteur public pour construire une économie résiliente.