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A bâtons rompus avec le porte-parole du gouvernement: L’actualité nationale au scanner

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Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement

De passage à Parakou, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a échangé, mercredi 28 juin dernier au siège de la Radio Fraternité Fm, avec les professionnels des médias de la ville. Avec eux, il a débattu de plusieurs sujets concernant l’actualité nationale.


Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 03 juil. 2023 à 08h51 Durée 3 min.
#gouvernement
La dernière rencontre du chef de l’Etat, Patrice Talon, avec le nouveau président de la République du Nigeria, Bola Tinubu, la lutte contre la corruption, la dernière tournée du ministre en charge de l’Agriculture, la gestion du drame survenu au niveau du stade général Mathieu Kérékou lors du match entre les Guépards du Bénin et les Lions de la Téranga du Sénégal, dans le cadre des éliminatoires de la Can Total Energie 2023 en Côte d’Ivoire. Ce sont, en plus de la batterie de mesures du gouvernement en faveur des personnes handicapées au Bénin, ainsi que les modalités de mise en œuvre de l’assurance maladie désormais obligatoire, autant de préoccupations qui ont été abordées, mercredi 28 juin dernier, au siège de la Radio Fraternité Fm, au cours de la rencontre entre le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji et les professionnels des médias à Parakou.
Justifiant la prise des décrets d’application de la loi portant protection et promotion des personnes handicapées, le secrétaire général adjoint du gouvernement a fait observer qu’il ne reste maintenant qu’à organiser des séances de sensibilisation. «Je crois que chacun peut observer les ambitions, mais aussi la promesse tenue et le désir du président de la République et de son gouvernement, de faire en sorte que ces hommes et femmes soient également considérés comme des citoyens béninois à part entière. Qu’ils ne se voient plus entièrement à part de la République, mais comme une de ses composantes essentielles», a-t-il insisté. « L’objectif, c’est pour que, dans quelques années, quand on parlera du Bénin, qu’on puisse dire que l’égalité des droits et l’inclusion sociale sont valables pour tout le monde », a-t-il poursuivi. 
Il est ensuite revenu sur les efforts du gouvernement pour construire, densifier et entretenir le réseau routier notamment dans le septentrion. Le gouvernement, a-t-il rappelé, a mis en place une politique de développement équilibré du territoire national. «C’est cette dynamique qui a fait que Parakou a bénéficié de la première phase de l’asphaltage et va avoir encore la seconde dont les travaux vont démarrer en août», fera-t-il également observer. 
La phase pilote de l’assurance maladie obligatoire n’a pas été occultée. Elle est devenue réalité et touche des milliers de personnes déjà. Mais si nous voulons que la protection sociale universelle aille plus loin, il faut trouver le mécanisme d’incitation pour obliger tout le monde à l’adopter. Et c’est la vision du gouvernement, a laissé entendre Wilfried Léandre Houngbédji. 
Il a ensuite apporté des clarifications par rapport à la prise de l’arrêté qui tient à ce que les établissements scolaires, qu’ils soient du public ou du privé, se conforment au calendrier scolaire établi, alors que les programmes sont censés être déjà achevés. « L’année scolaire obéit à un calendrier qui a été fixé en amont, pas en cours d’année, mais en début d’année. Les écoles privées comme publiques savent très bien que l’année scolaire a une certaine durée. Il y a un minimum de semaines à couvrir, un programme à exécuter et qui doit être réparti sur les semaines, les semestres », fait-il remarquer. « Qu’on ait fini le programme, c’est une très bonne chose. Qu’on le finisse bien, c’est encore meilleur. Mais qu’on fasse également l’effort de le tenir dans les délais impartis, parce que ce sont les spécialistes de la question qui l’ont établi. Peut-être qu’il y a des chapitres qui devraient être exécutés en trois ou quatre semaines et que, pour faire vite, on finit en deux ou trois semaines. Ce qui fait qu’à l’arrivée, en mai, on a fini plutôt qu’à fin juin. Il y a peut-être que tous les apprenants ne vont pas assimiler de la même façon. Ce n’est déjà pas la même intelligence, les mêmes conditions de vie. Et c’est de tout cela que l’on tient compte pour fixer le calendrier », a-t-il expliqué.