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An II duPag II dans le secteur de la Défense: Des moyens modernes avec une armée engagée et efficace

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L'armée outillée à défendre l'intégrité du territoire national L'armée outillée à défendre l'intégrité du territoire national

Depuis fin 2021, le Bénin est confronté à des incursions meurtrières d’individus armés non identifiés. Le gouvernement du président Patrice Talon a pris la mesure des choses en renforçant dans son Programme d’action 2021-2026, les œuvres accomplies durant le premier mandat. Acquisitions d’équipements modernes, formations, recrutements militaires,… l’Armée bénéficient d’un renforcement de capacités qui lui permet de tenir l’ennemi loin des frontières nationales.

Par   Ariel GBAGUIDI, le 26 juin 2023 à 09h25 Durée 3 min.
#Territoire national
Les Forces armées béninoises (Fab) sont plus que jamais renforcées. Depuis sa reconduction à la tête du Bénin, le chef de l’Etat, Patrice Talon, et son gouvernement n’ont de cesse d'œuvrer pour la modernisation des Fab. Les nouvelles réformes et actions ont renforcé celles engagées au cours du premier quinquennat. Ainsi, la garde nationale, la nouvelle force créée, a pris ses quartiers à Dessa (Allada) dans l’une des bases militaires les plus modernes de l’Afrique de l’Ouest. Cette caserne récemment construite s’étend sur 20 ha et est dotée d’infrastructures de dernière génération.
Les missions de la garde nationale sont, entre autres, de lutter contre le terrorisme et la piraterie maritime. Elle se tient prête à tout instant à exécuter toute autre mission sur terre, air et mer, à lui assignée par le chef d’état major-général. Elle a compétence à intervenir sur toute l’étendue du territoire national. La garde nationale est d’ailleurs en première ligne avec l’armée de terre dans la lutte contre le terrorisme aux frontières Nord-Bénin à travers l’opération Mirador.
Pour relever ses défis sécuritaires, le Bénin a poursuivi l’acquisition de moyens et d’équipements modernes à la hauteur des enjeux. En mer, par exemple, le pays est confronté à des phénomènes mettant en danger les navires à l’instar de la piraterie maritime et des vols à main armée contre les navires de commerce en transit ou à destination de Cotonou. A ce niveau, le gouvernement a acquis des patrouilleurs de haute mer et des vedettes rapides d’interception pour combattre le mal y compris la pêche illégale, les trafics de tout genre et la pollution maritime. Ces moyens ont permis à la marine nationale d’accroitre sa présence en mer, de faire la projection de ses vecteurs sur de longues distances et de renforcer sa flotte locale et donc ses capacités à surveiller les eaux territoriales béninoises. L’armée de l’air dispose, quant à elle, de nouveaux aéronefs qui élargissent ses capacités, entre autres, en appui feu pour aider les troupes au sol à mettre l’ennemi en déroute.
La formation des hommes en uniforme demeure aussi une préoccupation. En la matière, le gouvernement bénéficie toujours de la confiance de ses partenaires pour des formations sur place. Il envoie également des militaires se faire former à l’étranger. C’est ainsi qu’une vingtaine d'éléments ont été envoyés dans des écoles qui forment au pilotage et à la maintenance des aéronefs.

Bravoure

Aux frontières Nord du Bénin, les forces engagées dans l’opération Mirador ont le moral haut et disposent des moyens et équipements de commandement, de combat, de communication, de surveillance, de détection, de renseignements, etc. de dernière génération pour vaincre l’ennemi. « Cela fait qu’on est un peu plus fier et brave… », s’est réjoui Général Abou Issa, chef d’état-major de l’armée de terre au micro de nos confrères de l’Ortb. Mais il n’y a pas que équipements qui conduisent à la victoire, les infrastructures modernes comptent aussi. « Le militaire doit avoir un confort d’opération. D’où la construction des infrastructures, des bases opérationnelles avancées, les points avancés fortifiés qui permettent au militaire d’opérer dans de bonnes conditions, d’être mieux protégé et d’avoir un moral haut. », a fait savoir Alain Nouatin, ministre de la Défense.
Aujourd’hui, l’armée béninoise fait vraiment face à l’ennemi, car le dispositif en place est assez dissuasif, et 
« qui s’y frotte, s’y pique », comme le stipule sa devise. « Même quand l’ennemi s’est aventuré en début d’année, le traitement qu’il a reçu a fait de telle sorte que très peu ont envie de nous attaquer», illustre Général Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major général. « Je ne dis pas que tout est réglé. En matière de sécurité, il y a toujours des incertitudes mais notre posture et les équipements dont nous disposons aujourd’hui devraient permettre de faire face à l’ennemi. Non seulement nos frontières nord sont défendues mais elles sont de plus en plus étanches », a rassuré le chef d’état-major général.
Aussi, l’armée béninoise doit être pourvue en effectif pour davantage maintenir son avance sur l’ennemi et la veille sécuritaire sur l’ensemble du territoire national. C’est pourquoi, le gouvernement a poursuivi le recrutement de milliers de jeunes au profit des Fab. Une autre initiative gouvernementale qui a boosté le moral des troupes est le vote de la loi n° 2022-28 portant régime de prise en charge et de protection des personnes victimes en missions commandées ou de leurs ayants droit ■