La Nation Bénin...

Cohésion sociale et prévention de l’extrémisme violent: Le rapport de l’étude de démarrage du projet d’appui en validation

Région
Le projet vient de franchir une autre étape dans sa mise en œuvre Le projet vient de franchir une autre étape dans sa mise en œuvre

La validation du rapport de l’étude de démarrage du Projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance est au centre d’un atelier ouvert, ce mardi 4 juillet à Parakou. C’est en présence des parties prenantes concernées ou bénéficiaires.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 05 juil. 2023 à 08h15 Durée 3 min.
#extrémisme violent
Lancé, vendredi 17 février dernier, le Projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance suit son cours. Dans les mois qui ont suivi, il y a eu une étude de démarrage afin de finaliser le ciblage des 27 communes du Nord-Bénin bénéficiaires et tenir ainsi compte des dynamiques frontalières. Elle a également pour objectif de renseigner le cadre de résultats avec des données fiables, récentes et désagrégées. Son rapport est au centre d’un atelier de validation qui a démarré, mardi 4 juillet, à Parakou. C’est le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Oloussoumaré Abasse, qui a procédé à l’ouverture des travaux de cette rencontre prévue pour prendre fin ce mercredi 5 juillet.
Précisant les objectifs de l’atelier, il a indiqué que les participants auront à se consacrer à l’étude minutieuse et à l’amendement du draft du rapport, puis à y apporter leurs contributions et appréciations, en tenant compte des orientations des termes de références. Ils auront ensuite à procéder à l’intégration des données manquantes, non prises en compte ou omises par le rapport. Enfin, les participants seront appelés à améliorer, si nécessaire, les propositions ou recommandations formulées dans le rapport par l’équipe des consultants.
Il a, par ailleurs, réitéré les remerciements du gouvernement au Programme des nations unies pour le développement (Pnud) pour son accompagnement au Bénin, dans la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) et particulièrement, dans la prévention de l’extrémisme violent. Pour son appui financier au projet, le Royaume des Pays-Bas a également eu droit à la reconnaissance du gouvernement.
La prévention des conflits, a rappelé Mohamed Abchir, représentant résident du Pnud au Bénin, est une priorité rentable. Selon lui, elle permet de sauver des vies, de préserver les acquis du développement, de transformer structurellement les économies et de construire de meilleures perspectives de développement pour la réalisation des Odd. L’étude, rassure-t-il, permettra in fine aux commanditaires, aux parties prenantes et aux autres acteurs impliqués de mieux apprécier la situation initiale des indicateurs de base, mais également la pertinence des résultats obtenus, pour opérer des choix clairs au regard des communes à prioriser dans le cadre de la mise en œuvre du projet.
En effet, la proximité du Bénin avec des pays voisins touchés par l’extrémisme violent, la radicalisation et le terrorisme ne le met pas à l’abri des menaces sécuritaires. Ses départements qui partagent des frontières avec ces pays sont les plus exposés. C’est avec comme conséquence, une situation socioéconomique insuffisamment inclusive et peu favorable aux jeunes et aux femmes et qui impacte négativement la cohésion sociale au niveau de certaines de leurs communes.