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Drame de Dassa-Zoumè du 29 janvier dernier: Le bilan final présenté aux députés

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L’incendie meutrier du bus de transport en commun de la compagnie Baobab survenu à Dassa-Zoumè, dimanche 29 janvier dernier, était au cœur de la séance plénière de ce jeudi 4 mai à l’Assemblée nationale. La réponse à la question d’actualité sans débat a été apportée par le gouvernement qui a fait le point du drame à la Représentation nationale. 

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, le 05 mai 2023 à 11h46 Durée 3 min.

Deux ministres ont répondu, ce jeudi, à l’Assemblée nationale, à la question d’actualité sans débat adressée au gouvernement par le député Kamel Abdel Ouassangari sur l’accident meurtrier suivi de feu survenu à Dassa-Zoumè, dimanche 29 janvier dernier, suite à une collision entre un autobus de transport en commun de la compagnie Baobab express et un camion. Il s’agit du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Séïdou et son collègue en charge de la Santé, Benjamin Hounkpatin. Le gouvernement a présenté le bilan humain exact de ce drame à la date d’aujourd’hui. Selon le ministre Alassane Séïdou, sur les lieux de l’accident, il a été enregistré 20 décès et 24 blessés de gravité variable et une personne indemne. Ceci sur l’ensemble des 42 passagers qui se trouvaient à bord du bus et trois dans le camion. Sur ce nombre, il y a eu 16 survivants dont une personne indemne ; 14 personnes guéries après avoir bénéficié d’une prise en charge gratuite et de qualité au Cnhu-Hkm et au Centre de traitement des épidémies (Cte) de l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi ; une personne avec des blessures légères qui a préféré se faire soigner dans une clinique privée. Elle est guérie. 29 décès ont été enregistrés dont 20 personnes décédées calcinées sur les lieux; une personne décédée sur le trajet Dassa-Zoumè-Cotonou au cours de l’évacuation et huit personnes décédées au Cnhu-Hkm en soins intensifs et de réanimation. Le ministre informe que le jour du drame, le centre de secours de Dassa-Zoumè disposait des matériels tels que :
un camion-citerne d’incendie de capacité hydraulique de 1,5 m3 en maintenance au moment des faits ; deux ambulances et deux motos dotées de trousses de secours. Alassane Séïdou reconnait que le déclenchement de l’alerte du centre de Secours de Dassa-Zoumè a été tardif. Il explique que l’accident suivi de feu déploré est survenu aux environs de 16 heures. Les populations n’ont pas alerté à temps le centre de secours. L’alerte a été donnée par l’équipe de police dépêchée sur les lieux du drame à 16 h 25’.
Ne disposant pas de moyen hydraulique pour se rendre immédiatement sur les lieux, l’alerte a été orientée sur le centre de secours de Savalou dont les éléments n’ont pu se présenter sur les lieux qu’à 17 h 10’.
Les secours ont mis ce temps parce que la distance qui sépare le centre de secours de Savalou et Dassa-Zoumè est d’environ 35 km, a expliqué le gouvernement.