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Journée mondiale du réfugié: Des plants de l’espoir mis en terre

Société
Une élève mettant en terre un « arbre de l’espoir » Une élève mettant en terre un « arbre de l’espoir »

Pour célébrer la Journée mondiale du réfugié, la Commission nationale chargée des réfugiés et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ont planté des arbres dans la cour de l’école primaire publique Agla Nord à Cotonou. Ces « plants de l’espoir » comme ils les ont nommés, ravivent la flamme de l’espoir en un avenir meilleur pour eux.

Par   Joël C. TOKPONOU, le 20 juin 2023 à 10h31 Durée 3 min.
#Journée mondiale du réfugié
Les plants de l’espoir. C’est ainsi que sont nommés ces arbustes qu’ont plantés, ce lundi 19 juin, à l’école primaire publique Agla Nord à Cotonou, les réfugiés, les membres de la Commission nationale chargée des réfugiés et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés appuyés par les écoliers et les agents des Eaux, Forêts et Chasse. C’était dans le cadre de la Journée mondiale du réfugié dont le thème est : « De l'espoir loin de chez soi. Pour un monde où les réfugiés auront toujours leur place ». La Journée mondiale du réfugié  a été instituée par les Nations Unies pour rendre hommage aux réfugiés à travers le monde. Elle a lieu chaque année le 20 juin et met en lumière la force et le courage des personnes qui ont été forcées de fuir leur pays pour échapper aux conflits ou aux persécutions. Cette année, l'accent est mis sur l'importance de l'inclusion et de la recherche de solutions en faveur des réfugiés car le fait d'inclure les réfugiés au sein des communautés où ils ont trouvé refuge après avoir fui le conflit ou les persécutions est le moyen le plus efficace de les aider à reconstruire leur vie et leur permettre de contribuer à la vie des pays qui les accueillent. C'est également le meilleur moyen de les préparer à rentrer chez eux et à reconstruire leur pays, une fois que les conditions leur permettront de le faire de façon libre et sûre, ou de favoriser leur développement et leur épanouissement s'ils sont réinstallés dans un pays tiers.
« L’arbre représente pour nous l’espoir. C’est notre manière de dire à tous les réfugiés que quoiqu’ils vivent et où qu’ils soient, l’espoir est permis et à l’image de l’arbre, ils vont grandir », a expliqué Emmanuella Quenum Alladatin, chef division Education à la Commission nationale chargée des réfugiés. Selon elle, le cadre de l’école est choisi pour sensibiliser les enfants aussi bien autochtones que réfugiés qui sont l’espoir de demain. 
Au Bénin, on note 9442 réfugiés et demandeurs d’asile. « Nous espérons au 31 décembre 2023 avoir au moins 20 000 demandeurs d’asile et réfugiés dont 5000 déplacés internes », ajoute Emmanuella Quenum Alladatin.