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L’éditorial de Paul AMOUSSOU: Le boss contrôle toujours le game!

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Au cas où il y aurait quelque confusion dans quelque esprit, le boss reste maître du jeu, maillet et droit de veto bien à portée de main. Mais pour être clair sur l‘affaire, il n‘y a jamais eu le moindre doute à ce propos. Seulement, lorsque le boss lâche qu‘on ne change pas une équipe qui gagne, alors que le game n‘est pas encore fini, ça ouvre comme une ère prématurée de récré ! Explication de texte.

Par   Paul AMOUSSOU, le 02 juin 2023 à 09h01 Durée 2 min.

Soupirs et décompression chez certains ministres tenus par la perspective d‘un remaniement ministériel attendu suite aux législatives, lorsque dans un rare relâchement, le président Patrice Talon indique que ses ministres lui donnent pleine satisfaction et qu‘il n‘envisageait pas de remanier son équipe estampillée gagnante, selon lui-même. Il n‘y a rien de tel pour laisser croire à certains d‘entre eux qu‘ils tenaient un ticket long courrier, pour rester dans le wagon menant jusqu‘à la gare 2026 ! Une sorte de blanc-seing qui ne dit pas son nom, synonyme d’une décomplexion qui peut être contre-productive. Mais mal seraient pourtant inspirés ceux d‘entre les ministres qui se laisseraient aller à danser sur un air léger de la bande originale de la Reine des neiges: ‘‘...Désormais plus rien ne m’arrête...Libérée, délivrée...’’. Et qui, surfant sur cette vague lyrique, se laisseraient à croire que ‘’ Ma place est là pour toujours. Le vent qui hurle en moi ne pense plus à demain. Il est bien trop fort‘‘.

Mais non, il faut faire gaffe, lorsqu‘on bosse avec un certain Patrice Talon connu pour être exigeant, et rester plutôt focus sur le boulot jusqu‘au bout. D‘autant plus que le troisième couplet de la Reine des neiges met en garde: ‘’Fais attention, le secret survivra...’’. En opérant un réaménagement technique de son gouvernement, Patrice Talon a montré à satiété à ses collaborateurs qu‘il fallait continuer à se concentrer sur l‘ouvrage en cours. Et que pour les besoins de la cause, il sera amené à prendre toute disposition qui s‘imposerait. Une requalification de portefeuille, celui du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération en l‘occurrence, et une entrée, suffisent à édifier...Chose que le départ d‘Aurélien Agbénonci et d‘autres mouvements annoncés viennent confirmer. On ne change pas une équipe qui gagne, certes, mais comme toute équipe, celle-ci dispose également d‘un banc de réserve, si l‘on reste dans le registre sportif, avec l‘implication de devoir opérer des changements si nécessaire.