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Ministère de la Justice: Yvon Détchénou pour un « service public adapté au temps… »

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L’ancien bâtonnier promu Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, à la suite du remaniement ministériel du lundi dernier, a dévoilé ses ambitions pour le secteur, ce mardi 18 avril, à l’occasion de la cérémonie de passation de charges. Yvon Détchénou veut « organiser un service public adapté au temps qui change… ».

Par   Ariel GBAGUIDI, le 19 avr. 2023 à 10h17 Durée 3 min.

Un avocat part, un autre s’installe. Yvon
Détchénou, ancien patron du Barreau béninois, prend les rênes du ministère de la Justice et de la Législation des mains de son confrère Sévérin Quenum. L’instant de la passation de charges, ce mardi, entre les ministres sortant et entrant, est solennel et convivial.
Face à l’assistance, Yvon
Détchénou salue l’œuvre accomplie par son prédécesseur et dit prendre sa nomination avec modestie pour mettre en œuvre le Programme d’action du gouvernement. « Je prends cette charge avec humilité pour organiser un service public adapté au temps qui change, restaurateur et créateur de valeur, digne de notre société. C’est ici et maintenant le lieu de lutter pour la justice, la paix et le développement avec détermination et esprit », a déclaré le nouveau Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation. Tout comme Patrice Talon, Yvon Détchénou croit en une justice plus efficiente et accessible aux citoyens. « J’ai été présent parmi nous, conscient de nos perspectives. Là où vous avez vu des difficultés, j’ai vu des défis. J’ai compris la nécessité de l’engagement, étant confronté aux obstacles. Je suis convaincu que nous pouvons aller plus loin, que nous pouvons moderniser notre justice en la rendant plus efficiente et plus accessible pour protéger les droits de tous les citoyens et garantir la paix et la sérénité », a-t-il indiqué.
Mais bien avant ces mots du nouveau ministre, son prédécesseur, Me Sévérin Quenum, le félicite pour sa nomination en lui souhaitant plein succès et surtout d’avoir « une main heureuse, car l’expérience à la chancellerie n’est pas un long fleuve tranquille…». Le ministre sortant adresse par ailleurs sa gratitude à tous les membres du comité directeur du ministère, qui lui ont permis « d’écrire quelques pages en lettres d’or dans l’œuvre réformatrice entreprise depuis 2016 ».
Il y a encore quelques jours, dans les couloirs du ministère, les uns et les autres se demandaient qui le chef de l’Etat va choisir pour remplacer Sévérin Quenum, a laissé entendre Henri
Fadonougbo, secrétaire général du ministère. Un intrus ou quelqu’un qui connait bien la maison ? La question leur taraudait l’esprit. Mais « au prononcé de votre nom, nos visages se sont illuminés et nos regards rassérénés. Car nous sommes désormais rassurés que le bâton passe dans une main experte. Votre expertise confirmée et votre grande expérience à la tête de plusieurs institutions nous confortent dans l’idée que le flambeau est déjà repris de la plus belle des manières. Nous avons la garantie qu’avec vous toutes les zones non encore explorées, les chantiers du Pag II, et l’étendard du sous-secteur Justice et Législation sera porté encore plus haut… », a soutenu Henri Fadonougbo.
Il n’a pas manqué de dresser un bilan sommaire des nobles actions accomplies par le ministre sortant, féliciter le ministre entrant et énumérer quelques-uns des chantiers qui l’attendent.