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Production du riz pour la croissance économique: La politique du gouvernement pour le secteur

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Le gouvernement travaille pour accroître la production du riz. Les initiatives dans ce sens ont été détaillées aux producteurs lors de la tournée du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche dans le département de l’Atacora, samedi 15 avril dernier.
 

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 24 avr. 2023 à 05h49 Durée 2 min.

Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a levé un coin de voile sur la politique du gouvernement en matière de production du riz. Face aux producteurs de l’Atacora lors de sa récente tournée d’explication, le ministre a présenté les ambitions du gouvernement pour le secteur. «Pour le riz, nous venons de faire des études sur 12?000 hectares au Bénin, une deuxième vague est lancée pour 8000 hectares et la prochaine étape qui va prendre en compte les petits barrages, les petites parcelles portera sur 16000 hectares», a indiqué Gaston Dossouhoui.
De ses explications, il ressort que toutes les études de faisabilité seront faites. À l’issue de celles-ci, la mise en valeur des domaines suivra. C’est la seule condition, dira-t-il, pour espérer un million de tonnes de riz d’ici deux ou trois ans. «Même si nous avons une seule saison de riz à faire, il faut s’investir pour nous sortir au moins cinq tonnes, sinon il y a des périmètres qui sortent six à sept tonnes de riz. Si nous pouvons le faire, nous allons gagner le pari, d’abord pour ne plus importer le riz», a informé le ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche.
Dans la dynamique, de réussir ce challenge, le ministre a souligné qu’une société agréée est mise en place. Elle fera les aménagements et se chargera en temps opportun de collecter tous les riz paddy, alimenter les usines locales au cas où les transformateurs n’arriveraient pas à le faire. Le surplus, le Bénin pourra en organiser la commercialisation vers le Nigeria qui en demande. «On va satisfaire les industries locales et le surplus sera commercialisé dans un seul circuit. Si dans cette affaire on a gagné, l’année d’après, quand le marché sera sécurisé, on relèvera davantage le prix du paddy aux producteurs. Chacun a déjà gagné un minimum au moment où il vend. C’est ça la politique sur le riz. Alors riziculteurs, allons-y», a exhorté Gaston Dossouhoui.