La Nation Bénin...
Les écoles à cantine scolaire tournent bien et font manger les écoliers selon les observations d’Abraham Chabi Guerra, chef service de l’orientation scolaire à la direction départementale des Enseignements maternel et primaire de l’Atacora.
« En matière de cantine scolaire, le gouvernement a réussi à plus de 200 %. Il faut que l’action-là soit soutenue. Chacun doit apporter du sien pour que le programme soit pérenne », a expliqué Abraham Chabi Guerra. Il est chef service de l’orientation scolaire à la direction départementale des Enseignements maternel et primaire de l’Atacora. La cuisine se fait de façon régulière. Les écoliers mangent à leur faim chaque midi. « Le contrôle est devenu très pointu. Aujourd’hui, on ne peut pas aller dans une école où il n’y aura pas de cuisine. C’est impossible. On insiste aussi sur la qualité et la quantité des repas servis aux enfants. C’est important de le souligner. C’est rare de trouver une école où le repas ne sera pas équilibré. Le gouvernement tient à ça », fait constater Abraham Guerra.
Au regard du succès de ce programme en cours de mise en œuvre dans les départements du Bénin, il invite le personnel enseignant à aider les autorités à mieux faire. « Le chef de l’État a posé un pas de géant, c’est à nous de l’accompagner pour la réussite du programme de cantine scolaire. Si les cantines échouent aujourd’hui, ce ne serait plus le président de la République parce qu’il a fait ce qu’il peut. Ce serait nous en tant que population, nous en tant que parents d’élèves »,
a-t-il averti. Le chef service de l’orientation scolaire estime que c’est de la responsabilité des parents d’élèves d’être présents au niveau des écoles pour constater et vérifier la qualité des repas. En cas d’irrégularité, il leur revient de donner l’information pour qu’on procède à la correction.
Dans les écoles à cantine, il y a des innovations. Pour ce qui est de l’Atacora, un accent particulier est mis sur les produits locaux. Ainsi, les écoliers mangent la pâte, faite avec le maïs local, le riz, le haricot appelé niébé, et autres produits maraichers cultivés localement. Il faut dire que le département de l’Atacora est passé de 632 à 747 écoles à cantine. Le département est subdivisé en deux grandes zones pour le suivi et la gestion de ce programme gouvernemental qui bénéficie de l’appui du Programme alimentaire mondial (Pam).