La Nation Bénin...

Tabaski 2023: Les fidèles d’Agori à Calavi prient pour la paix

Actualités
L’imam Souleymane Abdouramane procède à l’immolation du bélier L’imam Souleymane Abdouramane procède à l’immolation du bélier

Sous le signe de la paix et la cohésion sociale, les fidèles musulmans d’Agori ont célébré la tabaski, ce 28 juin à Abomey-Calavi. La prière a été  conduite par l’imam Souleymane Abdouramane à l’Ecole primaire publique de Finafa. 


Par   Désiré G. TCHOKPONHOUE (Stag.), le 29 juin 2023 à 07h45 Durée 3 min.
#Tabaski 2023
Le ton était à la prière et le cœur à l’exaltation. Parés de leurs plus belles tenues, les fidèles musulmans d’Agori à Abomey-calavi ont fait le déplacement de l’Ecole primaire publique de Finafa pour prier et rendre grâce à Allah, dans le cadre de la célébration de la tabaski. L’école était devenue trop petite pour contenir la foule de fidèles musulmans venus de tous les quartiers environnants. Personnalités politiques et administratives, responsables religieux, n'étaient pas en reste. 
Actuellement en pèlerinage en terre sainte de l’Arabie saoudite, l’imam principal d’Agori, El Hadj Bakari Malick Moutawakil s’est fait remplacer par l’imam Souleymane Abdouramane, pour la conduite de la prière. Dans son sermon, il a mis l’accent sur le sens de la Tabaski, la fête du mouton, qui commémore l’acte posé par le prophète Ibrahim, qui constitue aujourd’hui « une référence en termes de sacrifice et de don de soi ».  
« Les éléments symboliques qui entourent cette fête nous enseignent que nous devons aller jusqu’au sacrifice suprême pour nos communautés », ajoutera l’honorable Arifari Bako. Pour lui, l’esprit de cette fête doit guider tout citoyen, sans frontières ethniques, religieuses ou régionales.  « C’est une invite au sacrifice de chacun pour le bien de tous », renchérit Adizath Issifou, une fidèle musulmane rencontrée. 
Et comme pour inaugurer l’immolation des bêtes dans le cadre de cette célébration, l’imam Souleymane Abdouramane a égorgé le bélier à titre symbolique. Ce geste se fera dans les ménages qui en ont la capacité. « 2/3 de la viande ira vers les voisins, parents et amis, en guise de partage, de communion et d’unité ; c’est aussi ça l’esprit de la fête », a souligné l’honorable Arifari Bako ■