La Nation Bénin...
Sous
d’autres cieux, le nouvel élu américain ne le serait pas devenu, car Donald
Trump logerait derrière les barreaux. Et pour cause, il ploie sous les
accusations les plus graves devant la justice. Il s’est trouvé, pour sa veine,
un juge pour lui donner absolution au motif qu’il était engagé dans la
présidentielle. Option faite au nom de la démocratie ? De quoi faire tomber
plus d’un à la renverse sous d’autres cieux!
Mais
au pays de tous les possibles, voilà le trublion Trump à nouveau à la
Maison-Blanche, grâce à un indéniable talent qu’il faut lui reconnaître tout de
même. Une déclinaison du rêve américain qui a etomaqué plus d’un à l’annonce au
petit matin de ce mercredi des résultats de la présidentielle américaine.
Beaucoup
couvaient le doux espoir que Kamala Harris sortirait du chapeau. Mais taratata.
Revoilà l’inusable Donald Trump. Sa victoire acquise, le 45e puis là 47e
président des États-Unis, épouvantail géopolitique craint comme tel pour ses
prises de position renversantes, déjouera-t-il les pronostics pour se révéler
moins prévisible ? Tel est le nœud de sa nouvelle mandature à la tête de la
plus grande puissance mondiale. Mais il ne faut jurer de rien, quant à la
matérialisation d’une telle perspective, tant l’homme confondu au dirigeant ne
fait rien suivant les conventions et les inclinaisons ordinaires. Il va sans
dire donc qu’il est parti pour donner corps à ses propositions, déclinées lors
de la campagne électorale. Des plus loufoques aux plus saugrenues.
Autant dire que le monde, les États-Unis en premier, est parti pour connaître quatre années de tumultes trumpiens. Il ne reste plus qu’à prier qu’il ne s’illustre que par ses envolées et dérives verbales, sur fond de populisme, comme lors de son premier mandat. Même si, sans aucune offensive militaire menée sous sa férule par l’Oncle Sam, il est cause de beaucoup de torts, à l’image de ses positions peu protectrices de l’environnement!