Editorial de Paul Amoussou: Pour carburer

Chroniques

A l’ère du numérique, on s’attendrit encore devant ces bambins qui tiennent en main leurs cartons décorés aux couleurs de Noël, qui remplit le cœur de nostalgie d’une pratique qui a connu ses heures de gloire. Comme ailleurs, notamment à Halloween où c’est la quête des bonbons, ici ce sont plutôt les jetons qui entrent en ligne de mire. Mais l’esprit de Noël nous habite-t-il toujours ? Il semble qu’il se dissipe plutôt.  L’illustrent ces chérubins annonciateurs des fêtes de fin d’année avec leurs cartons décorés qui se font rares, tout comme les kalétas qui annonçaient les couleurs à coups de rythmiques joyeuses, sur fond des déflagrations des pétards.

Plus de masques, et les chérubins aujourd’hui manquent de créativité avec leurs plateaux chichement décorés ! Et pour parfaire la discordance, le temps vient jouer sa partition avec l’harmattan si caractéristique des fêtes de fin d’année qui ne répond plus au rendez-vous, preuve, s’il en fallait, du changement climatique qui défraye la chronique. Mais ne soyons pas casse ambiance car comme le dit un dicton populaire avec trivialité, quelle qu’ait été la physionomie du mouton la fête aura lieu. Si bien que nous voilà projetés dans une ‘’nouvelle ère’’, selon le calendrier lunaire.

Nouvelle année, nouvelles résolutions, à tout le moins nouvelles projections. A cet effet, il nous faut être pleins de ressources pour aller au bout de ces nouvelles perspectives,  à l’orée de cette nouvelle année 2024. Ressources physiques mais aussi financières. Tout le carburant dont nous avons besoin pour l’accomplissement de nos bonnes résolutions. Tout ce que nous nous souhaitons actuellement. Off course !  Bonne année.

Par   Paul AMOUSSOU, le 02 janv. 2024 à 08h58 Durée 2 min.

#éditorial de Paul Amoussou