La Nation Bénin...
Déterminés à éveiller le potentiel de l’Afrique à travers
le renforcement des capacités de ses ressources humaines, le Fonds africain de garantie
et de coopération économique (Fagace) et la Banque arabe pour le développement
économique en Afrique (Badea) ont initié un programme de formation dans lequel
chaque expérience est valorisée. Ouverte hier jeudi 17 juillet à Cotonou, la
première session a réuni des cadres et professionnels venus de diverses
institutions, administrations et entreprises.
Le Fonds africain de garantie et de coopération
économique (Fagace) partage si bien cette assertion de Jean Bodin : «Il n’est
de richesse que d’hommes». L’institution porte également la vision d’une
Afrique compétente qui puise ses richesses de la diversité de ses ressources
humaines. L’on comprend alors pourquoi le Fagace et son partenaire stratégique,
la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), ont fédéré
leurs moyens d’actions pour mettre en place un programme de formation inclusif
et participatif au profit des cadres des administrations publiques, privées,
des organismes de développement, des institutions du secteur financier, des
Pme/Pmi et porteurs de projet des États membres.
Au titre de la première session, lancée hier jeudi 17
juillet, 25 cadres ont été retenus par l’Institut du Fagace, sur plus d’une
centaine de candidatures. Pour les participants à ce premier séminaire, il
s’agit donc d’une opportunité de brassage inspirant et de partage enrichissant.
Pour Ngueto Tiraïna Yambaye, directeur général du Fagace, ce séminaire doit
être perçu comme un rendez-vous d’échanges et de partage d’expériences. Il est
question pour les participants de tirer mutuellement leçon de leurs expériences
afin de contribuer davantage à l’amélioration de leurs performances au profit
de leurs structures respectives. « Si une ressource humaine n’est pas compétente,
c’est l’institution qui perd. La première richesse, c’est l’homme. Le capital
humain est prioritaire car s’il est compétent, il agit sensiblement sur le
capital financier… Vous êtes des cadres venus de divers secteurs, avec des
compétences variées. Vous n’avez donc pas besoin que d'autres experts viennent
d’ailleurs pour renforcer vos compétences », va soutenir le directeur général
du Fagace, qui est convaincu de l’inestimable potentiel des ressources humaines
africaines.
Pour la mise en œuvre de cette formation, le Fagace a pu
compter sur son partenaire, la Banque arabe pour le développement économique en
Afrique qui partage cette vision d’une Afrique au potentiel inouï. «La Badea et
le Fagace sont des partenaires stratégiques au service du développement en
Afrique… Il me plait de vous rappeler que la Badea est une institution de
financement du développement au profit exclusif des pays de l’Afrique. Nos
interventions couvrent plusieurs domaines dont les infrastructures,
l’éducation, la santé, le commerce, le renforcement de capacités», fait savoir
Munira Abdalla, représentante résidente de la Badea. Elle a salué les 25 cadres
participants pour l’intérêt porté à cette formation, leur souhaitant plein
succès, avec l’espoir qu’ils puissent, à terme, élaborer des projets bancables.
Au cœur des priorités
« Sur plus de 200 candidats, 25 ont été retenus pour cette formation. C’est dire que vous êtes des privilégiés… Les deux jours que nous allons passer ensemble permettront de booster vos capacités », a laissé entendre Basile Tchakounte, secrétaire général du Fagace, à l’occasion de l’ouverture de la formation. Il exhorte les participants à s’impliquer activement dans cette session afin de profiter de ce vivier d’expériences mis en place par le Fagace, avec l’appui de la Badea. Dans le cadre de ce programme, l’Institut du Fagace organise des sessions de partage d’expériences B2B, de façon groupée ou sur le plan national. « Nous avons choisi de mettre le renforcement de capacités au cœur de nos priorités », atteste le directeur général du Fagace, Ngueto Tiraïna Yambaye. Il en est de même pour la Badea qui accorde une place de choix à la formation. « En ce qui concerne le renforcement des capacités, la Badea agit sur quatre volets que sont la mise à disposition d’experts ; l’organisation de formation avec des institutions partenaires au bénéfice des ressortissants africains ; les projets de construction d’infrastructures éducatives ; et enfin le financement des études de faisabilité des projets au profit des ministères de l’Economie », renseigne la représentante résidente de la Badea. Munira Abdalla précise que les investissements de la Badea s’alignent avec les objectifs de développement, notamment l’Agenda Odd 2030 et l’Agenda africain 2063.
Pour les 25 cadres participant à ce premier séminaire, il s’agit donc d’une opportunité de brassage inspirant et de partage enrichissant