La Nation Bénin...
La culture du coton reprend de plus belle, avec une production qui ressortirait en hausse à 701 315 tonnes en 2024, après 600 000 tonnes environ lors de la dernière campagne au Bénin.
La
production de coton pourrait s’établir à 701 315 tonnes en 2024, soit une
progression de 17,0 % par rapport à la dernière campagne, selon les prévisions
contenues dans la Note de conjoncture économique au titre du premier trimestre
2024 (Dpc, mai 2024). La direction de la Prévision et de la Conjoncture
(Dpc/Dge/Mef) souligne que cette remontée de la production serait réalisée
grâce à une nette amélioration des rendements qui seraient portés autour de 1
234 kg/ha en 2024 après 1 179,2 kg/ha un an plus tôt.
Plusieurs
facteurs induiraient un changement qualitatif, notamment la production et la
mise en place de semences vêtues et délitées de qualité et en quantité
suffisante, le renforcement du personnel d’encadrement pour l’accompagnement
technique des producteurs.
Depuis
le record établi à 766 273 tonnes en 2021, la production a dégringolé à 588 105
tonnes en 2022. Les estimations de l’Association interprofessionnelle du coton
(Aic) font état d’une légère hausse en 2023 avec une production de 599 305
tonnes. Cette amélioration est soutenue non seulement par la facilitation de
l’accès aux intrants avec la mise en place à temps des intrants de qualité et
en quantité suffisante et une meilleure distribution des engrais au sein des
coopératives villageoises des producteurs de coton, mais aussi et surtout la
maîtrise de la nouvelle espèce de ravageur, la Jasside (Amrasca biguttula),
avec l’utilisation de l’insecticide Jacobia et la mise en œuvre de nouveaux
dispositifs d’encadrement. A cela se sont ajoutées les actions de
sensibilisation à la protection phytosanitaire et le suivi du parasitisme à
travers des émissions radio et la diffusion des messages relatifs aux
techniques culturales.
L’embellie de la production cotonnière et des autres spéculations tirerait la croissance dans le secteur primaire vers le haut. La valeur ajoutée afficherait une progression de 5,5 % en 2024. Cette performance serait impulsée par la poursuite des actions et réformes liées à la mise en place des intrants coton et des intrants spécifiques pour la production vivrière et les mesures de facilitation de l’accès aux financements adaptés à travers l’opérationnalisation du Fonds national de développement agricole (Fnda).