La Nation Bénin...
Véronique Tognifodé, ministre des Enseignements
secondaire, technique et de la formation professionnelle, s’est rendue ce
mercredi 25 juin au centre de correction du Ceg Ste Rita à Cotonou. L’objectif
est de constater le déroulement des travaux de correction de l'examen du Bepc
2025. Une visite rassurante qui confirme la bonne marche du processus, dans le
respect des délais et normes de rigueur et d’objectivité.
L’examen du Brevet d’études du premier cycle a pris fin
depuis quelques jours. Place désormais aux travaux de correction qui ont
démarré mardi 24 juin dernier. Dans les différentes salles du Ceg Ste Rita, les
enseignants mobilisés pour la correction des copies s’activent méthodiquement.
Chaque matière fait l’objet d’une évaluation rigoureuse. La ministre, après
avoir échangé avec les superviseurs et les membres du secrétariat, s’est voulue
rassurante quant au bon déroulement des opérations. « Nous avons pu aller dans
plusieurs salles, discuter avec les équipes, et tout se passe très bien. Les
échos des autres départements sont également positifs. Il n’y a pas de problème
majeur », a-t-elle affirmé. Elle a aussi insisté sur l’importance d’une
correction objective et conforme aux normes établies, dans le respect des
délais.
Selon Armand Natta, directeur des examens et concours au
ministère, la phase de correction a démarré le mardi 24 juin. Elle concerne les
neuf épreuves écrites de la session normale du Bepc. En parallèle, une session
spéciale dite « de remplacement » est organisée pour les candidats malades ou
empêchés lors de la session initiale. « Cette semaine est capitale. En plus de
la correction des copies de la session normale, se déroule la phase écrite de
la session de remplacement, prévue pour les élèves qui, pour diverses raisons,
n’ont pas pu composer il y a deux semaines », a-t-il expliqué.
17 juillet
Le processus de correction est minutieux. Après l’étape
de l’anonymat des copies, les correcteurs, désignés par décision ministérielle,
interviennent selon un programme précis. À l’issue de cette correction, les
services informatiques prendront le relais pour le relevé des notes et leur
saisie sur la plateforme dédiée. Si tout se déroule comme prévu, la première
délibération est programmée pour le 7 juillet 2025. Elle permettra de connaître
les candidats admissibles, lesquels passeront ensuite la phase orale et l’Eps.
Ces dernières s’étaleront sur une dizaine de jours. La délibération finale,
intégrant les résultats de la session normale et de la session des personnes en
situation de handicap, est prévue pour le 17 juillet. « En ce qui concerne la
session de remplacement, elle concerne environ une cinquantaine de candidats
répartis dans les douze départements du pays. Leur encadrement se fait selon
les mêmes standards que pour la session normale, avec des épreuves différentes
mais équivalentes et élaborées dans le respect strict du protocole national.
Les copies de cette session seront corrigées dès la semaine prochaine et
intégrées au processus de délibération en cours pour ne léser aucun candidat »,
a expliqué Armand Natta. « L’objectif est de ne laisser aucun élève inscrit en
rade », a insisté Armand Natta, évoquant les cas de maladie, d’absence
justifiée ou de force majeure.
Environ 9 000 correcteurs et contrôleurs, appuyés par près de 8 000 secrétaires, sont mobilisés sur l’ensemble du territoire pour assurer la fluidité de cette vaste opération nationale. Véronique Tognifodé, quant à elle, n’a pas manqué d’adresser ses encouragements aux équipes en poste. « Ils sont concentrés, travaillent avec rigueur, et nous leur avons rappelé les principes d’objectivité et de responsabilité. Si tout continue ainsi, nous pourrons dire à la fin de ce processus que le Bepc 2025 a été organisé de manière professionnelle, crédible et réussie », a-t-elle conclu.