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Examen du baccalauréat session unique de juin 2016: Les épreuves écrites lancées officiellement à Abomey-Calavi

Education
Par   Site par défaut, le 21 juin 2016 à 09h35

Depuis lundi 20 juin, les 115 322 candidats au baccalauréat session unique de juin 2016 planchent pour la phase écrite sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans la commune d’Abomey-Calavi que Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé au lancement officiel des épreuves. Elle est accompagnée de son collègue de l’Enseignement secondaire, Lucien Kokou.

C’est le collège catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sis à Abomey-Calavi, qui a eu le privilège d’abriter la cérémonie de lancement de cet examen pour le compte de l’année 2016.

Après une concertation avec le chef centre et ses collaborateurs pour s’assurer que tout est prêt, Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a fait un tour dans certaines salles de composition pour prodiguer des conseils aux candidats et leur doper le moral. Notamment, elle les a sensibilisés en indiquant que les épreuves ne sont qu’une évaluation sur les notions apprises en classe au cours de l’année scolaire. Cette phase des conseils passée, elle a attendu 8h à l’horloge signalée par la sirène du centre d’examen pour procéder au lancement officiel des épreuves écrites du baccalauréat 2016. C’est la salle A1 qui a été choisie pour cet exercice marqué par la distribution des épreuves de français.

Le choix d’un collège privé

A l’issue du lancement, elle a indiqué que le choix d’un collège privé intervient pour montrer que ce ne sont pas seulement les établissements publics qui sont retenus pour un tel exercice. Le partenariat public-privé dans le secteur éducatif doit être renforcé pour un enseignement de qualité, a-t-elle souligné. A l’endroit des promoteurs d’établissements privés, elle a indiqué que lorsque les installations d’un établissement répondent aux normes de sécurité, il pourrait être érigé en centre d’examen. A cet effet, elle a exhorté les fondés d’établissements privés à offrir un meilleur cadre d’études aux apprenants pour la qualité de l’enseignement. Elle a enfin encouragé tous les acteurs impliqués dans l’organisation de cet examen à faire preuve de rigueur à toutes les étapes de l’examen pour renforcer la crédibilité du baccalauréat béninois et pour que le pays demeure le quartier latin de l’Afrique.
Selon Kokou Georges Badotodé, chef centre, ils sont 500 candidats inscrits pour composer dans ce centre et 20 salles sont prévues pour les abriter. Ils sont tous de la série D, a-t-il précisé.

Flux des candidats

Aucune donnée chiffrée n’étant disponible au moment du lancement, le chef centre n’a pu fournir de précision sur le nombre de candidats présents ou absents.
C’est le flux des candidats qui a préoccupé Lucien Kokou, ministre des Enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle. A ce sujet, il a relevé que la majorité des candidats se retrouve dans les séries de l’enseignement général. Cela montre, selon lui, que le système éducatif souffre d’un manque d’orientation. Pour corriger cette situation, Lucien Kokou a fait savoir que les réformes en vue dans le secteur seront d’une grande importance. «L’enseignement technique et professionnel est délaissé pour défaut d’orientation», a-t-il répété, soulignant que les créneaux porteurs sont l’agriculture, les métiers manuels et les technologies.
Il faut noter qu’au niveau national, un effectif de 115 322 candidats dont 37 916 filles se sont inscrits pour la session 2016 du baccalauréat et composent dans 419 centres.