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Examen du Bepc 2016: Plus de seize mille candidats composent dans l’Atacora-Donga

Education
Par   Eklou, le 14 juin 2016 à 07h57

Les épreuves du Brevet d’études du premier cycle ont démarré hier lundi 13 juin dans les différents centres d’examen des départements de l’Atacora et de la Donga. Aucun incident majeur n’a été enregistré au cours de cette première journée.

La sirène retentissant à 10h30mn ramène les 751 candidats présents ce lundi matin au centre de CEG1 de Natitingou à la fin de la première épreuve de la journée. C’est également le début de la pause pour reprendre de l’énergie pour la suite des épreuves du brevet d’études du premier cycle. Sur les 770 candidats régulièrement inscrits dans ledit centre d’examen, dix-neuf ont fait défection, note le chef centre, Saïbou Tapsoba. « On vient de finir la première épreuve qui est la Communication écrite et il n’y a pas d’incident majeur à noter », informe-t-il, plutôt satisfait. Si aux premières heures du branle-bas il s’est fait peur avec des absences notées dans le rang des surveillants, il n’en demeure pas moins que l’ordre a été tôt rétabli avec les remplaçants de la liste supplémentaire et les enseignants non convoqués mais qui restent toujours en embuscade prêts à jouer aux pompiers de service. Les épreuves ont démarré dans ce centre à l’instar de la centaine de centres d’examen créés dans les deux départements, à partir de 8h30mn. Le temps pour le staff de lire les instructions officielles et de mettre chacun dans son rôle pour le bon déroulement des épreuves. Les candidats abordés dans la cour du centre ne cachent guère leur satisfaction à la fin de l’épreuve et gardent l’espoir d’obtenir de bons résultats au terme de cet examen que certains d’entre eux connaissent pour la première fois. D’autres par contre y ont déjà participé mais semblent ne pas se prémunir de toutes les précautions pour éviter les déboires. Au CEG II de Natitingou, un candidat libre s’est fait exclure pour s’être présenté avec la carte scolaire de l’année dernière. Ses supplications n’amadoueront point les responsables en charge du déroulement de l’examen. Non moins la sœur Micheline Gbénou, chef du centre qui s’en remet aux consignes données. Intransigeante, elle n’autorise non plus l’intrusion des professionnels des médias dans les salles de composition. Aucune image à prendre, signale-t-elle avec une effarante gentillesse à vous faire renoncer à toute initiative de défiance. Toutefois, elle se prête volontiers aux sollicitations des journalistes, mettant à disposition les statistiques. Sur 753 inscrits, 33 absences sont à déplorer et aucun heurt à noter dans le déroulement. «Tout se passe très bien ici, rassurez-vous !», indique-t-elle, toute souriante.
Le centre du CEG I a reçu au lancement des épreuves la visite du préfet de l’Atacora-Donga venu encourager les candidats.
Ils sont au total 16.992 à composer dans ses départements. 12.290 en Moderne court et 4.702 en Moderne long ¦