La Nation Bénin...
Le Certificat d’études primaires (CEP), session de juin 2015, démarre officiellement ce mardi 2 juin sur toute l’étendue du territoire national. En prélude au lancement officiel des épreuves, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Eric N’dah a adressé hier un message d'encouragement aux candidats.
Les candidats au Certificat d’études primaires (CEP), session de juin 2015, planchent dès ce jour sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 211 051 candidats répartis dans 692 centres d’examen à affronter les épreuves dudit examen. Les enfants à besoins spécifiques sont au nombre de 102 et composent dans tous les départements du Bénin. C’est l’école primaire d’Agbangon, dans la ville de Bohicon, qui a été retenue pour abriter la cérémonie de lancement officiel de cet examen qui sanctionne la fin du cursus primaire.
A la veille du démarrage des épreuves, le ministre des Enseignements maternel et primaire (MEMP), Eric N’dah s’est adressé, comme à l’accoutumée, aux candidats. Il leur a souhaité bonne chance. Et les a assurés qu’il s’agit d’un examen et non d‘un concours et que les épreuves proposées sont du niveau de l’élève moyen. Dès lors, ils ne doivent pas avoir peur ou être anxieux. Il invite toutefois les parents d’élèves à accorder plus d’attention aux candidats en ces jours sensibles, en veillant à leur assiduité et aux dernières révisions de leurs leçons avant le déroulement de chaque épreuve.
L’autorité ministérielle a salué la volonté politique du gouvernement qui, malgré la conjoncture économique difficile que traverse le Bénin, a inscrit l’enseignement en général et les enseignements maternel et primaire en particulier parmi les priorités du programme gouvernemental.
Le ministre Eric N’dah n’a pas oublié les partenaires sociaux. Il a loué l’esprit de patriotisme de ces derniers qui, malgré la persistance de certains problèmes liés à leurs conditions de vie et de travail, ont privilégié le dialogue et le compromis plutôt que l’affrontement. Ce qui a permis de garantir une année scolaire apaisée. Il invite les partenaires sociaux à aller toujours dans cette direction pour permettre la résolution de leurs problèmes dans un climat de partenariat apaisé. Le ministre est certain qu’une année scolaire non perturbée ne peut que faire rêver à de bons résultats. C’est pourquoi, il demande aux surveillants de salles et aux autres personnes impliquées dans l’organisation de cet examen, de ne poser aucun acte qui perturberait la quiétude et la sérénité des candidats. «Bien formés, nos enfants sont capables de performances remarquables. Evalués avec objectivité, ils constituent une relève sûre dont le pays sera fier», rappelle aux enseignants le ministre des Enseignements maternel et primaire.