Octroi de bourses de formation au Bapes par Banikoara: Le Conseil de supervision adopte le rapport-bilan d’exécution du projet

Le Conseil communal de Banikoara a conscience qu’il n’y a de richesse que d’hommes. C’est à juste titre qu’il a décidé de mettre un point d’honneur sur la formation des jeunes de la commune. En témoignent les bourses de formation mises à la disposition de certains parmi eux, pour leur permettre d’obtenir leur Brevet d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire (Bapes). L’heure était au bilan de la mise en oeuvre du projet qui en est à sa phase pilote, par les membres du Conseil de supervision réunis en session, lundi 25 septembre dernier, à la salle de réunion de la mairie. Ayant trouvé le rapport satisfaisant, ils l’ont, sous la présidence du maire Bio Sarako Tamou, adopté à l’unanimité.

En effet, dans le cadre de ce cycle de formation, 17 sur les 20 étudiants filles et garçons de Banikoara retenus ont pu l’achever avec succès. Pour des raisons de santé, un a abandonné. Deux ont été exclus. C’est au niveau de la filière Mathématiques, que ces trois cas d’échec ont été enregistrés. Ainsi se présente le bilan de l’exécution du projet. La commune avait offert 10 bourses dans les filières d’enseignement de Mathématiques et Informatique, contre 5 en Physique et Technologie, puis 5 en Français.

D’un coût de 30 537 500 F Cfa, la phase pilote de ce projet de formation initié par la commune de Banikoara au profit de ses jeunes désireux de faire carrière dans l’enseignement a déjà commencé par produire ses effets. Plusieurs des jeunes nouveaux diplômés font déjà leurs premières armes dans les établissements d’enseignement public.

Il s’agit d’un véritable coup de pouce donné à l’Etat confronté au problème d’insuffisance d’enseignants au niveau des matières principales, surtout en Mathématiques, dans la plupart de ses établissements.  

Conformément à la vision de son Conseil communal, le maire Bio Sarako Tamou a invité les parents des jeunes bénéficiaires à se rappeler les défis de la commune. Après qu’elle a mis les moyens pour pouvoir les aider, c’est le moment pour eux de contribuer davantage à son développement.