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Université de vacances de l’Eftp 2023: Les recommandations des participants aux autorités

Education
Des acteurs des enseignements secondaire, technique et de la Formation  professionnelle lors de l'université de vacances Des acteurs des enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle lors de l'université de vacances

Au terme de l’université de vacances édition 2023 des acteurs de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle tenue au lycée technique de Natitingou du 22 au 26 août, plusieurs recommandations ont été faites. Elles s’adressent aux autorités du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle pour faciliter l’insertion des formés aux métiers.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 30 août 2023 à 08h16 Durée 4 min.
#université de vacance
Des recommandations ont été faites aux autorités du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle au terme de l’université de vacances édition 2023. Les travaux ont porté sur le thème « Efficacité des apprentissages pour une meilleure insertion professionnelle des formés ». 
Les participants à cette édition, tenue au Lycée technique de Natitingou, du 22 au 26 août, ont fait plusieurs recommandations. Ils recommandent comme nom de la spécialité ''Métiers de la mode-vêtements (Mmv)'' et non ''Métiers de la mode et du vêtement'', l’élaboration du répertoire des métiers de la mode avec la prise en compte des autres sous-secteurs de la mode, la relecture de la décision portant modalités de la certification avant les examens de cette fin d’année. À ces recommandations s’ajoutent l’actualisation/élaboration des documents curriculaires de formation et évaluation avant la fin du premier trimestre de 2024, la formation et la spécialisation des formateurs actuels de la spécialité Mmv et l’engagement des échanges avec le ministère de l’Enseignement supérieur pour la création d’un cursus universitaire dans les métiers de la mode-vêtements.   
La vision du secteur à l’horizon 2026 est que les formés des métiers de la mode-vêtements sont dotés de compétences pour une insertion professionnelle réussie et sont capables de poursuivre leur formation au niveau supérieur. 
Comme plan d’action, ils annoncent le renforcement du cadre réglementaire de la formation, l’amélioration de l’offre de formation et celle du taux d’insertion professionnelle des formés. « Conscient de ce que l’éducation est une dimension fondamentale de l’être humain et un facteur capital de développement, j’ai foi que les objectifs de cette université de vacances sont atteints à travers le renforcement des capacités des enseignants visant une efficacité des apprentissages pour une meilleure insertion des formés. Vous enseignants, bénéficiaires de cette université de vacances, vous en êtes sortis gagnants et transformés pour renforcer à nouveau le savoir, le savoir-faire et le savoir-être des générations montantes pour un développement harmonieux du Bénin », a indiqué Honorat Bossou, chef service Enseignement secondaire, technique à la direction départementale des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle Atacora. 
Jean-Pierre Bio Yara, directeur de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, salue l’accompagnement des acteurs du privé et du secteur public dans la formation technique et professionnelle des enfants. Selon lui, en moins de dix ans, la demande de formation pour la spécialité métier mode-vêtements s’est multiplié par treize. Cela dénote que l’avenir de la jeunesse est engagé, précise-t-il. Il constate que les acteurs du secteur ont développé de la résilience, celle qui consiste à faire un état des lieux et définir une orientation du secteur, trouver des solutions pour y arriver sans faire de casse. 
« Au vu des résultats, je peux déjà dire que dans nos esprits, nous avons évolué, nous avons changé et je suis rassuré que l’espoir est permis. Je vous invite à partager avec les autres spécialités ces résultats pour que la conscience collective qui est en vous soit aussi partagée. Les problèmes que vous avez identifiés lors de l’état des lieux ne sont pas typiques à votre spécialité. Les autres spécialités de la formation technique et professionnelle ont également des écarts », fait savoir Jean-Pierre Bio Yara. Il se réjouit que les acteurs du métier de la mode-vêtements veuillent s’arrimer aux orientations du gouvernement pour faciliter l’employabilité des jeunes. « Au-delà de la valeur de vos résultats, qu’avons-nous fait du stylisme ? Plus de 
90 % des inscriptions disent qu’ils viennent pour le stylisme», s’est-il demandé en suggérant que le comité s’y penche dans les plans d’action en perspective.