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Célébration de la journée nationale de l’arbre: valorisation des essences autochtones

Environnement
Par   Valentin SOVIDE, AR/Zou-Collines, le 02 juin 2022 à 05h56
C’est le palais royal de Houégbadja dans la ville historique d’Abomey qui a accueilli cette année la célébration de la journée nationale de l’arbre. C’était hier mercredi 1er juin. Une célébration présidée par la directrice de cabinet du ministère du Cadre de vie, Jeanne Akakpo Adanbiola, et le chef d’état-major général des Armées, le Gl Fructueux Gbaguidi. A cette 38e édition, le thème retenu est « Valorisation des essences autochtones pour une économie verte durable ». La journée nationale de l’arbre (Jna) est organisée par la direction générale des Eaux, Forêts et Chasse qui a pour mission d’organiser et d’animer les campagnes nationales de reboisement et de célébrer les différentes journées nationales et internationales relatives au secteur forestier. L’objectif de ces actions est d’inciter les populations à gérer durablement les ressources forestières. Hier à Abomey, le directeur général des Eaux, Forêts et Chasse, Rémy Hêfoumè, a fait un bilan exhaustif des Jna passées. Durant la campagne écoulée, la production globale de plants, toutes essences confondues, est de 38 327 237. Les essences majoritairement produites sont le Teck, l’Acacia, le Gmelina, l’Eucalyptus et le Khaya. Au titre de la 37e Jna, 145 730 plants, toutes essences confondues, dont des essences autochtones de grande valeur économique, ont été mis en terre dans le pays sur une superficie totale de 95,125 hectares et 25 450 mètres linéaires. La directrice de cabinet du ministère du Cadre de vie, Jeanne Akakpo Adanbiola, fait observer qu’avec la décennie 2021-2030 dédiée à la restauration des écosystèmes forestiers, il importe de prendre des résolutions qui garantissent une durabilité des actions entreprises. C’est pourquoi, le thème de cette année est intitulé « Valorisation des essences autochtones pour une économie verte durable ». Ce thème traduit la volonté du gouvernement d’orienter davantage son choix vers les essences autochtones pour asseoir une économie verte stable et prospère. En effet, il est démontré que les essences autochtones sont les plus résilientes face aux effets néfastes des changements climatiques. Lutter durablement contre les changements climatiques consisterait, entre autres, à faire la promotion de ces essences dans le reboisement et l’utilisation des produits forestiers ligneux et non ligneux. Car les écosystèmes sains et efficaces renforcent la résilience naturelle face aux effets néfastes du changement climatique et réduisent la vulnérabilité des personnes. La valorisation des essences autochtones consiste également à donner davantage de plus-value aux biens et services qu’elles procurent à travers le développement de nouvelles chaines de valeur.