La Nation Bénin...
L’Office
national d’imprimerie et de presse (Onip) s’est honoré de la visite de
l’instance de régulation des médias en Centrafrique, ce vendredi 22 novembre.
Sous la houlette de José Richard Pouambi, président du Haut conseil de la
Communication (Hcc) de Centrafrique, une séance de travail s’est tenue sur
plusieurs aspects fonctionnels avec la direction de l’Onip.
Outre
la visite guidée ayant conduit José Richard Pouambi et sa suite à la Rédaction
de La Nation puis à l’imprimerie Nation Impressions, la séance de travail à la
salle de conférence de l’Office a mobilisé les membres du Comité de direction
de l’Onip autour de la délégation centrafricaine.
Réitérant
ses mots de bienvenue à l’endroit de la délégation centrafricaine, Bertin
Sowakoudé, directeur général de l’Onip, a exprimé la disponibilité du Comité de
direction à répondre à toutes leurs préoccupations. Enchanté par cette
sollicitude, José Richard Pouambi, a fait état de l’intérêt de la visite pour
l’instance de régulation centrafricaine. Celle-ci s’inscrit en l’occurrence
dans le cadre d’un benchmarking qui a trait aux contraintes dans le traitement
de l’information par l’organe de service public qu’est La Nation, aux modalités
de couverture médiatique des élections dont La Nation a l’expérience, au modèle
économique sur lequel reposent le journal et l’imprimerie, aux relations
fonctionnelles de La Nation avec la Haute autorité de l’audiovisuel et de la
communication (Haac)...
En réponse, et à propos des approches retenues pour couvrir les élections, Paul Amoussou, directeur de publication de La Nation, a expliqué aux hôtes qu’une couverture intégrale est faite grâce au déploiement de reporters dans toutes les circonscriptions électorales. Relativement aux contraintes dans le traitement de l’information, il a fait valoir les dispositions législatives qui en définissent les cadres et les balises, tant en temps ordinaire qu’en période électorale. Du reste, selon lui, La Nation, en tant qu’organe de service public, ouvre ses colonnes à tous, aux organisations de la société civile comme aux acteurs politiques. Quant au modèle économique, indique Bertin Sowakoudé, il repose sur les paradigmes classiques. Les échanges, sur les différents sujets évoqués, ont été enrichissants, à en croire les hôtes de l’Onip, qui ont tenu à souligner le dynamisme noté à la tête du Journal comme de l’Office. C’est dans une ambiance bon enfant que la délégation a pris congé du Comité de direction de l’Onip, non sans marquer sa satisfaction.