Solange Ocri (Dassa-Zoumé)
Je salue les responsables du Centre de promotion sociale de Dassa-Zoumé qui m’ont sauvé à un moment donné, la vie. Sans leur accompagnement, je ne crois pas pouvoir être à ce niveau. Mon mari est décédé dans un accident de la route et a laissé à ma charge quatre enfants dont deux issus d’une autre couche. On vivait tous en location et la vie est devenue difficile pour moi. Je n’arrivais pas à nourrir les enfants et à payer le loyer. A mon arrivée au Cps, ils m’ont accompagnée avec une somme de 60 mille. Etant coiffeuse de formation, les sous que j’ai reçus m’ont permis de m’approvisionner en matériels de travail. En plus de ça, je prépare du savon moringa que je revends ainsi que l’huile rouge. Je prie Dieu de toujours veiller sur les autorités à divers niveaux afin qu’elles nous accompagnent à chaque fois qu’on sollicite leur appui.
Raymonde Hodonou (Dassa-Zoumé)
Je ne souhaite pas que quelqu’un vive ce que j’ai vécu et qui m’a obligée à faire recours au Cps. Auparavant, j’étais revendeuse d’huile rouge à Houègbo. A un moment donné, j’ai perdu toutes mes économies. Mon mari nous a abandonnés, les enfants et moi. J’ai dû me reconvertir en lavandière et je gagnais un peu d'argent par jour afin de nourrir mes enfants. Dépassée par la situation, je suis allée un jour au Cps pour leur exposer mes difficultés. J’avoue qu’ils m’ont bien reçue et ont accepté de m’accompagner.
Après les démarches effectuées, j’étais là un beau matin lorsqu’ils m’ont appelée pour me dire de passer au siège. Arrivés là-bas, ils nous ont conduites à Savalou où ils nous ont remis la somme de 50 mille francs chacune. Avec ces 50 mille francs, j’ai acheté des sacs que je revends. Aujourd’hui, je me sens autonome, j’arrive à nourrir les enfants et à payer leur scolarité. Je suis redevable aux autorités et je demande leur appui constant pour d’autres besoins.
Philomène Okré (Bantè)
Lorsque j’ai perdu mon mari, j’ai manqué d’aides extérieures pouvant m’appuyer dans la prise en charge des enfants. C’est ainsi que je me suis dirigée vers le Centre de promotion sociale de ma localité pour expliquer la précarité dans laquelle je me suis retrouvée. J’ai donc sollicité un accompagnement par rapport à la scolarité des enfants et autres besoins. Le Cps m’a fait un appui immédiat d’une valeur de 15 mille. Dans les 15 mille, j’ai pris 10 mille pour effectuer certaines dépenses et avec les 5 mille restants, j’ai acheté du plastique, de la farine de blé et de l’huile puis j’ai commencé par faire des beignets que je revends.
A la fin de la journée, j’arrive à faire une économie de 200 francs et c’est avec cette économie que je fais de la sauce pour mes six enfants. Malgré que cet appui ne soit pas consistant, je parviens quand même à me débrouiller avec. Je sollicite à nouveau l’accompagnement des autorités afin qu’elles puissent me trouver un appui beaucoup plus consistant pouvant me permettre de sortir un tant soit peu de cette précarité.
Léocadie Chabi (Bantè)
C’est depuis que je suis devenue veuve que je me suis retrouvée dans la précarité. Plus rien ne marchait pour moi et personne ne voulait m’aider dans ma belle-famille parce que les parents de mon mari m’accusaient d’avoir tué leur fils. J’ai six enfants dont trois déscolarisés. C’est dans cette situation qu’un ami m’a orientée vers le Cps pour demander de l’aide. Arrivée au Cps, ils m’ont soumise à un interrogatoire et m’ont demandé de constituer certaines pièces obligatoires pour bénéficier d’appui. C’est suite à cela qu’on m’a appelée un matin pour me rendre à Savalou. Arrivée là-bas, on m’a remis la somme de 65 mille francs. Avec cet argent, j’ai acheté des sacs de soja et je fais du fromage que je revends. C’est avec les économies de ce commerce que j’arrive à assurer la scolarité de mes enfants. Je ne dois à personne actuellement et j’ai la paix du cœur. Ceci, grâce aux autorités à divers niveaux que je remercie du fond du cœur. Elles n’ont qu’à continuer à nous accompagner et penser aussi à ceux qui sont également dans le besoin.
Sylla Sacca (N’dali)
Je suis une personne handicapée et je n’ai pas eu les chances que tout le monde peut avoir dans la vie. Financièrement, j’étais fauché. Raison pour laquelle, j’ai fait recours au Cps pour bénéficier de leur accompagnement.
J’ai reçu la somme de 20 mille francs et cet appui m’a énormément soulagé. Je suis cordonnier et ces sous m’ont permis d’acheter du matériel de travail pour réparer les chaussures aux clients. Je remercie le Cps et les autorités à divers niveaux pour ce qu’ils font à l’endroit de nous qui sommes des personnes handicapées.
Kevin Noutopi (N’dali)
Le geste que le Cps m’a fait en tant que personne en situation de handicap m’a été d’un grand appui. Le jour où j’ai reçu les sous, j’ai été vraiment ému et je continue de remercier les autorités pour leur sens d’humanité. J’ai reçu un don de 20 mille et c’est avec cet argent que j’ai repris mon travail de cordonnier.
Alice N’tcha (N’dali)
Je souffrais de maux d’yeux et je manquais de moyens pour me soigner. Tous les jours, je me sentais mal dans ma peau et j’ai été obligée de me rendre au Cps pour demander son aide. Après les formalités, ils m’ont donné la somme de 25 mille pour aller me faire soigner à l’hôpital. Aujourd’hui, j’avoue que je vais mieux. Le problème que j’ai actuellement, c’est le manque de verres. Je demande à nouveau, l’appui du Cps dans ce sens.
Yvette Takou (Parakou)
Je sais que le Cps est là pour les personnes vulnérables, raison pour laquelle je leur ai fait recours lorsque je me suis retrouvée dans la galère totale avec à ma charge huit enfants. Mon mari souffre depuis quelques années d’hémorroïdes et est incapable de faire le moindre travail. Tous les enfants ne vont pas à l’école et le manger est un fardeau pour nous à la maison. Je suis devenue chef de ménage. Lorsque j’ai posé mon problème au Cps, ils m’ont apporté leur soutien. Dans un premier temps, ils m’ont suivie pour connaître là où je vis et ils ont fait une enquête sociale sur moi. C’est après avoir réuni toutes les conditions qu’on m’a appelée un matin pour me remettre une somme de cinquante mille francs. Mais avant de me remettre les sous, le Cps m’a demandé quelle activité je menais et je leur ai fait savoir que je commercialise les produits vivriers. Avec les sous, j’ai renforcé mon activité et depuis ce temps, je me sens épanouie. Je tiens à remercier le Cps pour ce geste à mon endroit et je leur demande de continuer par sortir de la précarité, les personnes qui sont dans le besoin.
Dado Yari Sanni (Parakou)
J’ai bénéficié des fonds du Cps à la naissance de mes jumeaux (Basile et Basilia). Chacun d’eux a reçu la somme de 20 mille francs. J’ai accouché de mes enfants prématurément et nous sommes restés au Centre hospitalier départemental pendant deux semaines et nous avons dépensé toutes nos économies. Raison pour laquelle j’ai appelé le Cps à l’aide. Les sous que j’ai reçus m’ont permis de démarrer la vente de la bouillie et des beignets. Sans l’appui du Cps, je ne sais pas comment je serais aujourd’hui. Je profite de l’occasion pour demander de nouveaux appuis pour renforcer mon commerce.
Odile Houngbèmè (Allada)
J’ai perdu mon mari, il y a de cela 10 ans. Il a laissé à ma charge cinq enfants que j’avais du mal à gérer. Tous les enfants fréquentent l'école et les charges me pesaient énormément. Pour manger, c’était la croix et la bannière. Après plusieurs réflexions, j’ai été obligée de me rapprocher du Cps pour demander son appui. Ils m’ont réellement accompagnée. Mais avant, j’ai eu à constituer des dossiers permettant de bénéficier de ces dons. Je me rappelle qu’en 2015, ils m’avaient accompagnée mais malgré cela, les difficultés persistaient. Cette fois-ci, ils m’ont donné la somme de 70 mille qui m’a permis de renforcer mes activités. Je vends des produits de première nécessité. Grâce au Cps, je subviens aux besoins de mes enfants. Je les remercie pour leur appui à l’endroit des veuves et nécessiteux. J’avoue que les difficultés persistent toujours et je leur demande de nous accompagner parce que j’ai un enfant qui vient d’obtenir le baccalauréat et qui a commencé l’université. Les charges de l’autre côté me pèsent beaucoup.
Marthe Gbovidémlan (Allada)
Au départ, je vivais auprès de mon mari. A un moment donné, nous avons eu des prises de bec et il est allé se plaindre auprès de ses parents qui sont venus me taper. C’est suite à cela que je les ai convoqués au commissariat et ils ont nié m’avoir bastonnée. Là-bas, les policiers ont tranché en ma faveur.
C’est depuis ce moment que mon mari m’a abandonnée avec un bébé sous les bras. Sans soutien, je me suis rapprochée du Cps pour solliciter leur accompagnement. En premier lieu, ils m’ont donné 25 mille et c’est avec ça que j’ai commencé par vendre des savons. Puisque cela n’a pas suffi, j’ai sollicité à nouveau leur appui et l’année dernière, ils m’ont donné 40 mille. Avec ces sous, j’achète du soja que je transforme en poudre et je revends. C’est grâce à ces sous que je paie le loyer et je donne à manger à mes trois enfants dont deux issus d’un autre père. Je tiens à saluer les autorités pour cet accompagnement parce que cela nous aide à sortir de la précarité.
Angèle Gantin (Sô-Ava)
Je suis mère de six enfants. Toutes les charges pèsent sur moi puisque le père de mes enfants est assez vieux et je suis sa dernière femme. Il n’arrivait plus à subvenir aux charges du ménage. C’est cette raison qui m’a conduite au Cps. Après avoir constitué les dossiers qu’ils m’ont demandé, ils m’ont donné la somme de 50 mille francs.
Avec cet argent, j’achète le sac de sucre que je revends en détail. Sur le sac, je trouve un bénéfice de deux mille francs. Depuis que je fais ce commerce, j’arrive à donner à manger aux enfants. Je ne peux qu’être reconnaissante aux autorités pour leur appui constant.
Lucienne Tozé (Sô-Ava)
Je suis une veuve avec six enfants à ma charge. Par manque de soutien, j’ai fait recours au Cps qui m’a vraiment accompagnée. Après toutes les démarches effectuées, j’ai bénéficié d’une somme de 50 mille. Avec cette somme, j’ai repris le commerce de divers que je faisais avec mon mari. Cela permet de nourrir mes enfants et payer la scolarité à trois enfants qui fréquentent l'école. Les trois autres sont en apprentissage. Cet argent m’a été d’un grand soulagement. Je passe par ce canal pour solliciter davantage leur appui pour celles ou ceux qui n’ont pas de soutien.