La Nation Bénin...
L’agence
onusienne en charge du Commerce et du Développement (Cnuced) fête, durant trois
jours à Genève, son 60e anniversaire avec la tenue d’un Forum auquel
participeront des chefs d’Etat. La réunion a pour objectif de « Tracer une
nouvelle voie pour le développement dans un monde en mutation ». Dirigée depuis
2021 par l’ancienne vice-présidente du Costa Rica, Rebeca Grynspan,
l’organisation tente d’amplifier la voix des pays du Sud et les accompagne dans
la mise en place de politiques facilitant leur croissance durable dans le
contexte mondial.
Du
12 au 14 juin, près de 500 personnes dont les présidents des Comores et de
Madagascar, le vice-président du Costa Rica, le 1er ministre du Timor-Leste, se
réunissent à l’Office des Nations Unies à Genève (Suisse) pour fêter cette
étape d’existence et pour examiner les stratégies innovantes en matière de
politique industrielle, de transformation numérique, d'investissement direct
étranger et de développement.
«
Onu Commerce et Développement », nouvelle appellation depuis avril 2024,
produit les données clés pour la conception de politiques et d’actions en
faveur du développement, en partenariat étroit avec les principales agences de
l'Onu et d'autres partenaires internationaux. L'organisation amplifie la voix
des pays du Sud pour façonner le développement mondial. Le premier changement de
marque de l'organisation consolide la transformation initiée par la Secrétaire
générale Rebeca Grynspan, la première femme à diriger le Commerce et le
Développement de l'Onu.
S’unir pour réussir
Présent à Genève, le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres a rappelé qu’il « y a 60 ans, à une époque de transformation et de bouleversements », le Groupe des 77 et l’entité onusienne souhaitaient « donner aux pays en développement une plus grande voix dans les débats sur le développement, et bâtir une architecture économique, financière et commerciale davantage axée sur le développement ». Le chef de l’Onu a souligné que pour «assurer la paix et la sécurité», il est « essentiel d'avoir un marché global et une économie mondiale unique, où il n'y a pas de place pour la pauvreté et la faim ». Lors de la cérémonie d’ouverture, Guy Parmelin, chef du Département fédéral de l'économie, de la recherche et de la formation (Defr) a constaté qu’« après 60 ans d'existence, il reste encore d'énormes défis à relever pour que les êtres humains puissent tous profiter du vaste potentiel de développement du commerce mondial ». Pour sa part, le Président de Cuba, Miguel Díaz-Canel a rappelé dans une intervention enregistrée qu’à ce jour « 1 % de la population mondiale accapare des 2/3 des richesses mondiales » et que « 40 % des gouvernements dépensent plus au remboursement de la dette qu’à l’éducation ou la santé ».