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Evolution de la campagne agricole 2023-2024: Le maïs, l’arachide et le niébé au stade de maturité

Région
Evolution de la campagne agricole 2023-2024: Le maïs, l’arachide et le niébé au stade de maturité Evolution de la campagne agricole 2023-2024: Le maïs, l’arachide et le niébé au stade de maturité

Les bonnes conditions agro-météorologiques qui ont prévalu au cours du mois de septembre ont favorisé un développement végétatif globalement satisfaisant des plantes, même si par endroits la hausse des précipitations a entrainé une inondation des cultures.

Par   Arnaud DOUMANHOUN A/R Borgou-Alibori, le 13 nov. 2023 à 10h03 Durée 3 min.
#agro-météorologiques #Evolution de la campagne agricole 2023-2024 #arachide #maïs #niébé
Le mois de septembre a été assez arrosé sur l’ensemble du réseau pluviométrique d’observation, selon le Bulletin d’information et d’alerte précoce sur la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (Biap-San). Une générosité de dame nature qui a eu un impact positif sur la campagne agricole 2023- 2024. Les conditions agro-météorologiques favorables aux cultures, au cours du mois, ont permis aux plantes de présenter un développement végétatif globalement satisfaisant. Dans la zone Sud et Centre du pays, les cultures comme le maïs, l’arachide et le niébé se trouvent en général aux stades de maturité complète et de récolte. Les cultures maraîchères qui sont installées dans les zones qui en ont la vocation se trouvent à divers stades. Dans la zone Nord, le riz est au stade de tallage, le maïs et le coton au stade de floraison. Dans la partie septentrionale du pays, les activités agricoles ont porté pour l’essentiel sur le sarclage et autres entretiens des champs de coton, de maïs, de soja, de riz et d’arachide; le traitement des champs de coton; la récolte et la commercialisation de l’igname; la récolte puis la commercialisation des produits maraîchers. Dans la zone méridionale et au Centre, les activités conduites par les paysans ont notamment concerné l’intensification des labours et des semis; la récolte des plantes à racines notamment la patate douce et le manioc; la récolte des produits maraîchers dans la vallée de l’Ouémé ; la transformation du manioc en produits dérivés; l’installation et l’entretien des parcelles emblavées sous cultures d’arachide, de maïs et de niébé; la récolte de certaines cultures comme l’arachide.
Une forte pluviométrie mais… 

En effet, il ressort de l’analyse des experts que la première décade du mois de septembre 2023 a été très arrosée sur l’ensemble du réseau pluviométrique d’observation. La plus grande quantité d’eau recueillie est de 305,9 mm en sept jours à Materi dans le département de l’Atacora et la plus petite quantité est de 23,8 mm en trois jours à Alafiarou dans le département du Borgou. La deuxième décade a été également assez arrosée. La plus grande (168,8 mm en sept jours) et la plus petite (15,2 mm en deux jours) quantité d’eau ont été enregistrées respectivement à Toui dans le département des Collines et à Malanville dans le département de l’Alibori. Par contre, la troisième décade a été faiblement arrosée au regard des informations reçues au niveau des postes pluviométriques. La localité de Klouékanmey dans le département du Couffo a été la plus arrosée avec 116,5 mm d’eau en quatre jours et celle de Toui/Ouessè (département des Collines) a reçu la plus petite quantité d’eau (19,3 mm) en un jour. Le bilan hydrique est majoritairement positif sur l’ensemble des stations du pays. Mais comparés à la moyenne climatologique (1991-2020), les cumuls pluviométriques décadaires, les cumuls pluviométriques depuis le début de l’année civile et ceux depuis le début de la saison des pluies sont tous majoritairement déficitaires sur l’ensemble du réseau pluviométrique d’observation, selon le Bulletin d’information et d’alerte précoce sur la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (Biap-San) produit par la Cellule technique de suivi et d’appui à la gestion de la sécurité alimentaire (Ct/Sagsa) du ministère de l’Agriculture. Cependant, l’abondance des précipitations a occasionné l’inondation des champs par endroits. En somme, 1494,18 ha dont 513 ha de riz, 307 ha de maïs, 54 ha de mil, 47 ha de sorgho, 48 ha de tomate, 51 ha de piment, 31 ha de gombo, 171,5 ha de soja, 2 ha d’anacarde et 242,68 ha de coton ont été inondés selon un point partiel transmis par les Agences territoriales de développement agricole (Atda).