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Prison civile de Parakou: Un nouveau régisseur nommé

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Parakou également n’était pas à l’abri des évasions de prisonniers Parakou également n’était pas à l’abri des évasions de prisonniers

La maison d’arrêt de Parakou a, depuis ce lundi 11 septembre, un nouveau régisseur. Ce changement fait suite à l’évasion de cinq détenus qui y est survenue dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre dernier.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 13 sept. 2023 à 11h53 Durée 3 min.
#Prison civile de Parakou
Au lendemain de l’évasion de cinq détenus dont une femme, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre à la prison civile de Parakou, les choses sont allées très vite. Un nouveau régisseur a été nommé à la tête de la prison. L’ancien, en la personne de Fulbert Dédégbé, relevé de son poste, c’est le commissaire de première classe, Loukman Adéoti, qui a été sollicité pour le remplacer.
Pour rappel, la nouvelle de l’évasion des cinq détenus que l’on croyait être une rumeur a fini par être confirmée dans la journée du jeudi 7 septembre dernier. Ce qui a mis la maison d’arrêt sens dessus dessous et toute la ville de Parakou, sous haute surveillance policière.
Les informations recueillies indiquent que c’est pour diverses infractions qu’ils sont incarcérés. Il s’agit, entre autres, de vol de motocyclettes et autres délits, de vol et association de malfaiteurs et de vol à main armée.
Selon les mêmes sources, l’enquête ouverte après cette évasion a permis d’appréhender deux des cinq déenus qui avaient décidé de se faire la malle. Quant aux trois autres, la police continue de les rechercher activement.
Dans le cadre de la coproduction de la sécurité, l’implication des populations de Parakou, pour les besoins de la cause, est également attendue. Afin de pouvoir localiser les trois fugitifs qui sont encore dans la nature et procéder à leur arrestation, la police compte sur leur collaboration.
Pour le moment, les cir-constances dans lesquelles ces détenus ont réussi à s’échapper restent encore à élucider. Au Bénin, la prison civile de Parakou n’est pas la seule à vivre cette situation. Voilà qui pose le problème de la sécurité et de la surveillance dans les maisons d’arrêt au Bénin.
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