Formation en cybersécurité à Parakou: Des jeunes filles aguerries en matière de mesures d’hygiène numérique

La formation en cybersécurité organisée à l’intention de 100 jeunes filles sélectionnées à travers tout le pays par l’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin), se poursuit. Après Paouignan, Pobè et Abomey-Calavi, c’est à la salle de classe numérique de l’Iut de l’Université de Parakou qu’elle a eu lieu du mardi 1er au jeudi 3 juillet, au profit des 25 jeunes filles retenues au niveau de cette ville.

Financée et mise en œuvre en partenariat avec LuxDev, l’agence Luxembourgeoise pour la coopération et le développement, cette activité s’inscrit dans le cadre du programme BeDigital. Aussi,  40 bourses  sont-elles prévues pour une formation en cybersécurité à l’Ecole des métiers du numérique.      

« Les participantes savent désormais, mieux que par le passé, ce que c’est que la cybersécurité. Elles ont une parfaite connaissance de l’hygiène numérique, de la sauvegarde des données, ainsi que les attaques auxquelles tout individu peut être exposé », a expliqué le formateur Samuel Ehahoun-Agossou, analyste en cybersécurité à l’Asin. Cette formation vise, selon lui, à créer l’envie chez les filles, dans le domaine de la cybersécurité où les hommes sont les plus nombreux. Abondant dans le même sens, le responsable du département cybersécurité à l’Asin, Roland Aïkpé, a précisé qu’elle permet de renforcer les capacités des jeunes filles, de les inclure sur le plan professionnel et de réduire la fracture constatée au niveau du genre dans ce secteur. « Ce programme a démarré depuis plus d’un mois et nous avons déjà formé de nombreuses jeunes filles dans plusieurs départements. Il s’agira de former 100 jeunes filles sur toute l’étendue du territoire national », explique-t-il.

A Parakou, il y a eu plus de 1100 candidatures de jeunes filles. Mais à l’arrivée, 25 seulement ont été sélectionnées. Elles ont suivi la formation du début jusqu’à son terme et huit ont eu la chance d’être retenues parmi les boursières. 

« Cette formation de trois jours a, par rapport à la maîtrise des mesures d’hygiène numérique, répondu à mes attentes », confie l’étudiante en Informatique et Télécommunication, Achlelle Ezin. « Avant de publier des données sur les réseaux sociaux, il faut d’abord prendre le soin de les connaître. A l’heure du numérique, il faut savoir protéger les données à caractère personnel», a-t-elle surtout retenu de la formation.