La Nation Bénin...
Tout
au long de la semaine de haut niveau de la 79e session de l'Assemblée générale
des Nations unies (Agnu79), qui se tient du 20 au 30 septembre, à New York,
l'Organisation mondiale de la santé (Oms) et ses partenaires appelleront les
dirigeants mondiaux à aborder les défis critiques de la santé mondiale et à
investir dans la santé publique. Les discussions seront principalement axées
sur la préparation et la réponse aux pandémies, alors que les États membres
poursuivent leurs négociations pour un nouveau cadre, accord ou instrument
international.
Durant
la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies (Agnu79),
le 26 septembre, l'événement officiel principal centré sur la santé sera la
Deuxième réunion de haut niveau sur la résistance aux antimicrobiens (Ram).
Sans action décisive, comme celle prévue dans le texte final de la déclaration
politique en cours d’élaboration pour cette réunion, la Ram continuera à causer
des souffrances mondiales. La résistance aux antimicrobiens survient lorsque
les bactéries, virus, champignons et parasites ne répondent plus aux
médicaments, rendant les personnes plus malades et augmentant la propagation
d'infections difficiles à traiter, menant à des maladies et des décès. La
première réunion de haut niveau de l'Onu sur la Ram s'est tenue en 2016. Selon
le directeur général de l’Oms, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, « la
résistance aux antimicrobiens menace un siècle de progrès médicaux et pourrait
nous ramener à l'ère pré-antibiotique, où des infections aujourd'hui traitables
pourraient devenir une condamnation à mort ».
L'Agnu79
se tient à un moment crucial alors que le monde continue de se remettre de la
pandémie de Covid-19 et intensifie ses efforts pour atteindre les Objectifs de
développement durable (Odd) d'ici 2030. Malgré des progrès significatifs, les
objectifs de santé restent en retard, une situation exacerbée par des crises
humanitaires, sociales et climatiques persistantes. Des millions de personnes
n'ont toujours pas accès à des services de santé essentiels, soulignant le lien
étroit entre la santé et le développement durable.
Le Sommet pour l'Avenir, qui aura lieu les 22 et 23 septembre, réunira les dirigeants mondiaux pour forger un nouveau consensus international sur la manière de mieux répondre aux besoins actuels. Le Pacte pour l'Avenir, qui inclura un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures sera approuvé. Les priorités de santé y seront reflétées, notamment l'importance de l'accès aux services de santé et la réalisation de la couverture santé universelle.
L'Assemblée
générale des Nations Unies se déroulera alors que l'Oms entame son premier
cycle d'investissement, une série d'engagements visant à obtenir un financement
durable pour le travail fondamental de l'Oms pour la période 2025-2028. Le Dr
Tedros et les représentants de l'Oms mettront en avant l'importance d'investir
dans la santé mondiale et de doter l'Oms de financements robustes et complets
pour travailler avec les pays afin d'avancer vers la santé pour tous.
Le
24 septembre, l'Oms accueillera le troisième rassemblement annuel des chefs
d'État et de gouvernement pour la prévention et la lutte contre les maladies
non transmissibles (Mnt), afin de catalyser un engagement et de renforcer la
participation des partenaires en prévision de la réunion de haut niveau de
l'AGnu sur les Mnt et la santé mentale qui aura lieu en 2025.
Les
experts de l'Oms feront en sorte que les arguments en faveur de l'action
climatique mettent la santé au centre des discussions mondiales. Ils
souligneront que le changement climatique n'est pas seulement une question
environnementale, mais aussi une crise sanitaire urgente qui touche directement
des millions de personnes à travers le monde. La hausse des températures, la
mauvaise qualité de l'air et les écosystèmes perturbés contribuent à la
propagation des maladies infectieuses, des affections respiratoires et de la
malnutrition■