La Nation Bénin...
Contre toute attente, le président américain Donald Trump
a annoncé dans la nuit du lundi 23 juin, un accord de cessez-le-feu entre
l’Iran et Israël. Les deux parties ont confirmé. Le cessez-le-feu à peine en
vigueur, il y a déjà de l’huile sur le feu.
Un répit de douze heures dans la guerre au Moyen-Orient. Bonne nouvelle pour les populations iranienne et israélienne qui espèrent entendre autre chose que des éclats de missiles, des déclenchements d’alertes et sirènes. Mais un répit pour quelle issue ?
Velléités belliqueuses
C’est un cessez-le-feu sous fond de menaces, de dissuasions et de prétextes. L’Iran et Israël ne semblent pas démordre. Les gouvernants ont-ils pris plaisir à la guerre au détriment de leurs populations respectives ?
Israël qui dit avoir éliminé "la double menace
existentielle du nucléaire et des missiles iraniens", affirme qu’il y a eu
un tir de missile après le cessez-le-feu et promet déjà de réagir avec
"force à toute violation du
cessez-le-feu". Vont-ils frapper à nouveau l’Iran ? Le régime des molars
n’entend pas se laisser faire et promet d’ailleurs faire regretter "toute
nouvelle attaque", en l’occurence, américaine.
Encore un artifice ?
Curieusement, c’est Donald Trump, l’agresseur agressé,
qui annonce le cessez-le-feu, quelques heures après la riposte iranienne
"maitrisée" contre les bases américaines au Qatar et en Irak. Trump,
qui a évoqué un probable changement de régime en Iran, n’a-t-il pas une
intention larvée derrière ce cessez-le-feu ? C’est peut-être le calme avant la
tempête.