La Nation Bénin...
Le
président sud-coréen Yoon Suk-yeol a été définitivement destitué, vendredi 4
avril 2025 par la Cour constitutionnelle. Particulièrement attendu, ce verdict
met fin à des mois de rebondissements et de tensions politiques en Corée du
Sud.
La Cour constitutionnelle sud-coréenne a validé, ce vendredi, la procédure de destitution du président Yoon Suk-yeol qui avait tenté, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, d’instaurer un régime autoritaire dans le pays en proclamant la loi martiale. Dans un arrêt accablant lu par son président, Moon Hyung-bae, la Cour a estimé que les actions de Yoon Suk-yeol avaient « violé les principes fondamentaux de l’État de droit et de la gouvernance démocratique ».
Le président Yoon « ne s’est pas contenté de déclarer la loi martiale, mais a commis des actes qui ont violé la Constitution et la loi, notamment en mobilisant les forces militaires et policières pour empêcher l’Assemblée nationale d’exercer son autorité », a-t-il précisé. « Nous prononçons la décision suivante, avec l’accord unanime de tous les juges :« Nous destituons le président Yoon Suk-yeol », a-t-il conclu, confirmant ainsi la motion de destitution votée par l’Assemblée nationale sud-coréenne le 14 décembre 2024.
Cette
décision implique le départ immédiat du pouvoir de Yoon Suk-yeol qui n’était
jusqu’à présent que suspendu et entraînera l’organisation d’un scrutin
présidentiel anticipé sous soixante jours. La date de la nouvelle élection doit
être annoncée dans les dix jours.