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Elections législatives de 2015: Des adhérents directs de l’UN officiellement installés à Abomey-Calavi

Politique
Par   Sabin LOUMEDJINON, le 21 avr. 2015 à 06h37

L’un des évènements importants qui a marqué la vie du regroupement politique dénommé l’Union fait la Nation (UN) le week-end dernier, a été l’installation officielle des adhérents directs à l'union dans la commune d’Abomey-Calavi.

L’évènement a eu lieu dans la Zopah.

Ils étaient nombreux à envahir le domicile de l’ambassadeur Auguste Alavo dans la Zopah à Abomey-Calavi pour répondre à l’appel de la formation politique qu’ils portent dans leur cœur. Ceux-là, ce sont les jeunes et moins jeunes venus spontanément adhérer à l’Union fait la Nation (UN). Ils sont connus sous la dénomination d’adhérents directs à l’UN.
Selon leur président, Jean Roger Ahoyo, l’Union fait la Nation est composée de douze formations politiques, les adhérents directs constituent le 13è parti de l’alliance. Depuis mai 2013 l’alliance procède à l’installation officielle des différentes sections de ces adhérents directs dans tous les départements du pays.
La cérémonie du samedi dernier consacre l’installation de la section de l’Atlantique, précise Jean Roger Ahoyo. Il a souligné que c’est l’occasion pour l’UN de se préparer pour se jeter dans la bataille. «La campagne a commencé et nous préparons nos troupes pour qu’elles aillent au front. C’est une méthode d’organisation pour aller sur le terrain de la bataille électorale», ajoute-t-il.
Parlant des adhérents, l’interlocuteur explique qu’ils ne sont pas que des jeunes. Ils sont de tous âges et viennent de toutes les couches sociales. Ils seront organisés et à leur tour maintenant poursuivront le travail avec d’autres, afin qu’il y ait une section forte dans l’Atlantique, «Une fois la section installée, il reste à militer dans l’UN pour la consolider», indique-t-il
Il faut rappeler qu’une fois la section de l’Atlantique installée, le même exercice se poursuivra dans les départements du Zou, du Plateau, des Collines, du Borgou-Alibori... « C’est un moyen d’organisation que nous poursuivons et que nous devons absolument parachever. Parce que si l’UN n’est pas présente dans tous les départements, elle perd son sens», conclut Jean Roger Ahoyo.