La Nation Bénin...

Le candidat Patrice Talon était ce week-end dans plusieurs communes du département du Zou. De Djidja à Bohicon en passant par Abomey, Za-kpota, Agbangnizoun, Zogbodomey et Agonlin, c’est une foule immense et surexcitée que l’homme d’affaires a drainée. Un seul message véhiculé par le candidat, expliquer aux populations ses ambitions pour le Bénin au cours des cinq prochaines années s’il a leur confiance.
Le candidat à l’élection présidentielle du 6 mars prochain, Patrice Talon a sillonné vendredi 26 février dernier, les communes de Za-kpota, de Covè, Zagnanado, Ouinhi et le lendemain, celles de Djidja, d’Abomey, de Bohicon, d’Agbangnizoun et de Zogbodomey où il est allé à la rencontre des populations pour leur présenter son projet de société pour un nouveau départ. Partout où sa délégation a marqué un arrêt, l’accueil a été des plus chaleureux et son message a reçu l’adhésion de tous à travers des ovations des populations visiblement acquises à la cause de l’homme de «la rupture» qu'il est.
Deux gestes symboliques ont marqué la descente de Patrice Talon à Abomey comme à Bohicon. A son arrivée à Abomey, il est allé s’incliner devant la statue du roi Béhanzin à la Place Goho comme pour recevoir les bénédictions de ce héros historique avant son meeting au stade situé juste en face où l’attendait une foule qui bravait la chaleur et le soleil très ardent.
A Bohicon, le candidat est descendu dans le grand marché de la ville pour un bain de foule spontané. Les dames du marché abandonnant les étalages voulaient coûte que coûte voir l’homme en question. Tous ceux qui étaient dans le marché, voulaient se donner la «chance» de voir l’homme dont ils entendent parler mais sans avoir eu la chance de le voir. Le désir de satisfaire cette curiosité a du coup drainé une marrée humaine impressionnante paralysant ainsi toute activité dans le marché de Bohicon. Chacun voulait le voir, lui parler et le toucher si possible. Du début jusqu’à la fin, l’homme, le sourire en coin, a écouté même dans le brouhaha les peines et pris bonne note des conditions de vie des usagers de ce marché.
Par ailleurs, au cours de ses différentes rencontres avec les populations des communes parcourues, le candidat Patrice Talon a expliqué en langue Fon la cause de ses déboires avec le gouvernement en place qui seraient partis de son refus de cautionner une révision de la loi fondamentale. Et, «comme un citoyen ne doit affronter l’autorité de son pays, je suis parti en exil forcé», lance-t-il avant d’ajouter que « c’est la situation dans laquelle se retrouve aujourd’hui le pays qui l’a motivé à se présenter à cette élection afin de redonner espoir à ce peuple qui souffre de tout malgré ses efforts». Face à la foule venue écouter son message, Patrice Talon assure: «Je ne suis pas venu faire campagne. Je suis là pour me faire voir parce que beaucoup ne me connaissent pas mais ont souvent entendu parler de moi. C’est vrai que je ne sortais pas souvent, ce qui fait que beaucoup ne connaissent et n’entendent que parler de Patrice Talon. Aussi, je suis un homme très peu bavard parce que je préfère les actions aux paroles». Puis il demande aux populations de sortir massivement le jour du vote, le dimanche 6 mars si elles souhaitent effectivement le voir à l’œuvre et imprimer «un Nouveau départ» au pays.
De leur côté les représentants des populations l’ont rassuré sur le choix à faire le dimanche prochain. «Le soutien attendu ne fera pas défaut pour faire changer les choses à partir du 6 avril», jure l’un d’eux¦