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Tractations pour le second tour de la présidentielle: Koupaki et sa base réaffirment leur engagement pour la rupture

Politique
Par   Didier Pascal DOGUE, le 11 mars 2016 à 05h33

Réunis au palais des Congrès de Cotonou, jeudi 10 mars, le candidat Makandjou Pascal Irénée Koupaki et ses militants et sympathisants qui se reconnaissent à travers la Nouvelle conscience qu'il prône, ont réaffirmé leur engagement pour la rupture. Cette position intervient quelques jours après la publication des grandes tendances du scrutin du 6 mars dernier par la Commission électorale nationale autonome en attendant la proclamation des résultats provisoires par la Cour constitutionnelle.

«La configuration que nous offre le second tour de l'élection présidentielle n’est pas facile. Nous ne resterons pas des spectateurs. La décision appartient au peuple qui décide lui tout seul», relève le candidat de la Nouvelle conscience Makandjou Pascal Irénée Koupaki. Il pense que quelle que soit leur position, ses compagnons et lui ne transigeront pas sur les valeurs qui les ont portés. «Le pouvoir pour le pouvoir ne m’intéresse pas ; le pouvoir pour le service du peuple oui. Je veux le servir mais pas le payer avant le service», a-t-il déclaré.

Makandjou Pascal Irénée Koupaki a invité ses militants et sympathisants à resserrer leurs rangs et à fédérer leurs énergies surtout avec leurs adversaires d’hier, partenaires aujourd’hui. «Retroussons nos manches ; la route sera longue mais elle mènera forcément à la victoire, je vous l’assure», a-t-il rassuré.
«Je viens célébrer avec vous la victoire des vaincus ; mais la victoire des vaincus temporaires. Celle de ceux qui vont au combat les mains nues mais qui reviennent debout sur les deux jambes», a déclaré le leader des apôtres de la Nouvelle conscience, Makandjou Pascal Irénée Koupaki.
Pour Martin Gbèdè, représentant des coordinations départementales, le message de la rupture est le seul qui puisse porter le Bénin sur les routes nouvelles. «Nous devons garder le cap», insiste-t-il. C’est pourquoi, il a exhorté les uns et les autres à faire confiance au président Makandjou Pascal Irénée Koupaki et à entretenir la graine de la Nouvelle conscience qu’ils ont semée.
Martin Gbèdè a souhaité que tous les adeptes de la Nouvelle conscience se battent avec courage, foi et abnégation, afin qu’en avril 2016 la Nouvelle conscience s’installe au sein de la gouvernance.
Pour sa part, Constantin Amoussou, a au nom des mouvements, fédérations et associations, reconnu qu’en portant leur choix sur la Nouvelle conscience, ils ont opté pour la rupture.
En ce qui le concerne, Paul Gnimagnon représentant les partis politiques, estime que Nouvelle conscience égale nouveau comportement et est rassuré que le président avait déjà tout dit. Pour lui, malgré les négociations, aucun candidat de la rupture ne fera défection.