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917 candidats à l’assaut du diplôme à Natitingou

Région

Les candidats à l’assaut du Certificat de qualification aux métiers (Cqm) édition 2024 composent, depuis ce lundi 22 avril, dans trois différents centres à Natitingou. Ils sont au total 917 candidats de divers corps de métiers à prendre part à cet examen national sous la supervision des autorités et des formateurs sélectionnés pour la circonstance. 

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 23 avr. 2024 à 08h23 Durée 3 min.
#Bénin #Examen du Certificat de qualification aux métiers

Plusieurs corps de métiers prennent part à l’examen du Certificat de qualification aux métiers (Cqm). Carreleurs, peintres bâtiment, plombiers, charpentiers, menuiserie  bois, maçons, électriciens bâtiment, petits restaurateurs traiteurs, cuisiniers, métiers connexes, pâtissiers, électriciens automobile, mécaniciens deux roues, menuisiers aluminium (vitrier), peintres automobile et d’engin, réparateurs de matériel informatique, réparateurs de téléphone portable, électriciens spécialisés en froid, vulcanisateurs, couture dames, fondeurs soudure à l’arc tôlier, mécaniciens diéséliste gros porteur, mécaniciens de véhicules… 672 candidats composent au centre du Lycée technique de Natitingou, 126 au centre de Perma, 119 à Kotopounga, soit 917 candidats, toutes catégories confondues, répartis dans ces trois centres de composition du lundi 22 au 27 avril 2024.

Le lancement dudit examen a eu pour cadre le lycée technique de Natitingou en présence de plusieurs personnalités dont le conseiller technique à l’Artisanat du ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, le directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, le deuxième adjoint au maire de Natitingou, les enseignants formateurs… Dans son adresse à l’endroit des candidats, Olivier Bérété, président du Comité communal d’organisation informe que le Cqm marque la vie d’une nation. C'est un examen dit rénové, poursuit-il, pour le fait qu’il couvre l’organisation jusqu’à la remise de diplôme comme tout autre examen d’Etat. « La Chambre des métiers de l’artisanat chargée de l’organisation de cet examen dans notre pays a pour rôle d’assainir et d’apporter une correction plus fiable dans l’organisation de cet examen », précise Olivier Bérété. Il rassure les candidats et candidates que c'est une évaluation des connaissances acquises depuis plusieurs années dans leurs différents centres ou ateliers de formation.

Hospice Tchiatti, directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle de l’Atacora a espoir que cette année, le département fera 100 % contrairement à l’année passée où il a enregistré 98,99 %.

Au dire d’Émile Okammati, deuxième adjoint au maire de Natitingou, le Cqm est important pour son détenteur qui s’insère sur le marché de l’emploi directement. « Pour en arriver là où nous sommes, le chemin a été long et périlleux. Aujourd’hui, nous sommes contents que les apprenants en artisanat, toutes catégories confondues, passent le Cqm, un diplôme internationalement reconnu. Il est prévu par le Code communautaire de l’Uemoa, mais c’est le Bénin qui a réussi pour le moment à bien l’organiser », rappelle Marcel Orou-Fico, conseiller technique du ministre des Pme aux candidats.