Fin d’ultimatum du retrait des corps abandonnés dans les morgues: Les raisons de la décision du Procureur du tribunal de Natitingou

Une décision prise pour libérer les morgues des corps abandonnés par des tiers à l’hôpital Saint Jean-de-Dieu de Tanguiéta et à l’hôpital de la mère et de l’enfant Ordre de Malte de Djougou. Névaly Yénoukoumè Settin, procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou, exige le retrait des corps abandonnés par des parents dans les services de morgue de ces hôpitaux. Les services compétents renseignent que les deux morgues sont pleines et il n’y a plus de place pratiquement.

Ces morgues accueillent par exemple, sur instructions du procureur, les corps envoyés pour raison de justice. Il arrive que lesdits corps ne trouvent pas d’espace, contrairement à la pratique en la matière. Pour mettre fin à cette situation, un communiqué signé du procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou somme les personnes ayant abandonné les corps de leurs proches décédés dans les morgues de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu et de l’hôpital de la mère et de l’enfant Ordre de Malte de Djougou de se présenter munis des pièces justificatives pour accomplir les formalités de retrait desdits corps.

Selon le communiqué du procureur, dans un intervalle de dix jours, les parents devraient retirer les corps de leurs proches abandonnés. Ce délai a échu ce dimanche 21 avril. Suivant les instructions du procureur, les services compétents des morgues des hôpitaux concernés sont autorisés à procéder à l’inhumation des corps abandonnés non retirés. Il faut dire qu’environ une dizaine de corps sont concernés au niveau de Tanguiéta. On assistera dans les heures à venir à leur inhumation à Djougou et à Tanguiéta.