La Nation Bénin...
La plateforme Educmaster est expérimentée depuis 2023 dans
le cadre de l’organisation de l’examen du Certificat d’études primaires (Cep).
Le ministère des Enseignements maternel et primaire (Memp) a jugé utile de
faire un atelier-bilan pour évaluer l’efficacité de l’outil, après cette
première expérience, afin de mieux organiser le Cep 2024.
« Je voudrais une séance d’échanges francs et honnêtes afin
de pouvoir améliorer le système de la plateforme Educmaster et sortir des
sentiers battus pour organiser le Cep 2024 dans de très bonnes conditions ».
C’est sur ces mots que le ministre des Enseignements maternel et primaire
(Memp), Salimane Karimou, a ouvert les travaux de l’atelier-bilan sur la
première expérience de mise en œuvre de la plateforme Educmaster dans
l’organisation du Certificat d’études primaires (Cep) en 2023. L’autorité
ministérielle a participé intégralement au débat, au regard de l’importance du
sujet. L'enjeu, à en croire le ministre, est de taille. Il faut évaluer les
forces et les faiblesses de la plateforme, rechercher des solutions réelles
après avoir identifié les insuffisances et non pas simplement valider une
séance protocolaire. Les travaux ont réuni les acteurs clés concernés et
utilisateurs de la plateforme notamment des cadres du ministère, des directeurs
départementaux des Enseignements maternel et primaire, les Conseillers des
régions pédagogiques (Crp), des enseignants aussi bien du public que du privé,
des représentants des syndicats du Memp, des cadres de l’Agence des systèmes
informatiques et du numérique (Asin). L’assistance a été entretenue par le
consultant du cabinet Educmaster, Dr Abdou Wahidi Bello et son équipe. Ceux-ci
ont mis l’accent sur les principes de base de cette plateforme multi-acteurs et
multifonction à savoir l'accessibilité la flexibilité et surtout l'adaptabilité
exigeant la participation de tous. Il reste pour bien d’acteurs à s'approprier l'outil
et surtout à y entrer les informations fiables
étant entendu que la machine n'invente rien si ce n'est de traiter les
informations qu'on y entre, soutient le consultant. Dr Abdou Wahidi Bello fonde
son constat sur la synthèse de l'analyse des résultats de l'enquête auprès des
1778 acteurs questionnés. Lesquels acteurs sont unanimes sur l'utilité et la
pertinence de la plateforme Educmaster dans un environnement éducatif autrefois
sujet au clientélisme dans le choix surtout des acteurs pour l'organisation du
Cep.
Aller plus de l’avant
Les magouilles et autres dérives n’ont plus droit de cité
depuis l’examen, du Cep 2023 avec l’avènement de l’outil. Mais il reste à
parfaire certaines composantes. Il faudra, relève le consultant, veiller à mettre
à jour le profil des enseignants sur la plateforme de façon à éviter la prise
en compte des acteurs inaptes aux travaux d'examen, que ce soit les
grabataires, les alcooliques ou les enseignants sous sanctions... Le cabinet
Educmaster observe que les modules de gestion des passages, redoublements ou
transferts doivent tenir compte de la réglementation du non dédoublement aux
sous-cycles Ci-Cp, Ce1-Ce2 et Cm1-Cm2. À cela s'ajoutent la rigueur dans le
traitement des données surtout pour la disponibilité des relevés de notes au
Cep et la répartition efficiente des admis dans les collèges. Salimane Karimou
se dit satisfait des avancées qu’a portées la plateforme dans son sous-secteur.
Il salue l'inscription effective des écoliers sur le système depuis la maternelle
jusqu'au Cm2 même s'il faut veiller à faire les mises à jour conséquentes. Le
ministre souhaite l'automatisation du mécanisme avec la plateforme Educmaster
au niveau de certaines composantes de son sous-secteur dont la gestion de la
situation administrative et salariale des Aspirants au métier d’enseignant
(Ame), comme c'est déjà le cas dans l'enseignement secondaire. L’autorité
ministérielle reste convaincue que le sous-secteur dispose des mécanismes de
collecte des données bien établis. Il ne reste qu’à chaque acteur de jouer sa
partition pour l'atteinte des objectifs. Le directeur des Examens et Concours
(Dec), Victor Adohinzin, en a appelé donc l’engagement de tous les acteurs pour
parfaire l’outil.Les magouilles et autres dérives n’ont plus droit de cité
depuis l’examen, du Cep 2023 avec l’avènement de l’outil. Mais il reste à
parfaire certaines composantes. Il faudra, relève le consultant, veiller à mettre
à jour le profil des enseignants sur la plateforme de façon à éviter la prise
en compte des acteurs inaptes aux travaux d'examen, que ce soit les
grabataires, les alcooliques ou les enseignants sous sanctions... Le cabinet
Educmaster observe que les modules de gestion des passages, redoublements ou
transferts doivent tenir compte de la réglementation du non dédoublement aux
sous-cycles Ci-Cp, Ce1-Ce2 et Cm1-Cm2. À cela s'ajoutent la rigueur dans le
traitement des données surtout pour la disponibilité des relevés de notes au
Cep et la répartition efficiente des admis dans les collèges. Salimane Karimou
se dit satisfait des avancées qu’a portées la plateforme dans son sous-secteur.
Il salue l'inscription effective des écoliers sur le système depuis la maternelle
jusqu'au Cm2 même s'il faut veiller à faire les mises à jour conséquentes. Le
ministre souhaite l'automatisation du mécanisme avec la plateforme Educmaster
au niveau de certaines composantes de son sous-secteur dont la gestion de la
situation administrative et salariale des Aspirants au métier d’enseignant
(Ame), comme c'est déjà le cas dans l'enseignement secondaire. L’autorité
ministérielle reste convaincue que le sous-secteur dispose des mécanismes de
collecte des données bien établis. Il ne reste qu’à chaque acteur de jouer sa
partition pour l'atteinte des objectifs. Le directeur des Examens et Concours
(Dec), Victor Adohinzin, en a appelé donc l’engagement de tous les acteurs pour
parfaire l’outil.