La Nation Bénin...
Une
délégation de l’Autorité de régulation du secteur de la santé (Ars), conduite
par son président, Dr Lucien Dossou-Gbété, a marqué un arrêt dans le Zou et ce,
dans le cadre d’une tournée dans les départements. Accueillie lundi 28 octobre,
au centre de santé de l’arrondissement de Bohicon 2, la délégation a visité les
infrastructures d’accueil des patients.
La
descente de la délégation de l’Autorité de régulation du secteur de la santé
(Ars) fait suite au lancement, en mars dernier, du dispositif pour la sécurité
des patients. Ensemble de mesures politiques et pratiques, ce dispositif vise
l’amélioration continue de la qualité des soins et la restauration de la
confiance de la population dans l’utilisation des services sanitaires au Bénin.
C’est pour s’assurer du déploiement effectif dudit dispositif et prendre
contact avec les professionnels de santé, les élus locaux et les populations,
que l’Ars a initié une tournée dans les départements jusqu’au 8 novembre. A
l’étape du département du Zou où la délégation est conduite par le président de
l’organe, Dr Lucien Dossou-Gbété, c’est par le centre de santé de Bohicon 2 que
la série de séances de travail a commencé. Les communications et débats ont
permis de présenter le dispositif pour la sécurité des patients et les missions
de l’Ars. A l’image du service public, le secteur privé a également retenu
l’attention. Alors pour le même exercice, Dr Lucien Dossou-Gbété et sa suite se
sont rendus à la clinique Mère-Enfant de Bohicon. Les visites se poursuivent à
Abomey et dans d’autres communes du département.
Dans le Zou, l’enthousiasme est perceptible. Des nourrices, des élus et surtout des professionnels de santé ont répondu nombreux à l’invitation, avec à leur tête le conseiller communal Paul Adanou, représentant le maire de Bohicon, et le directeur départemental de la Santé, Winnoc Kocou Goudjo. Au nom de l’édile, le conseiller communal retient que la création de l’Ars vient combler un vide et s’entend comme une nouvelle preuve de l’écoute des attentes de la population. La descente de la délégation de l’organe, poursuit l’élu, a permis de mieux cerner les missions des parties prenantes du système sanitaire afin de limiter sinon réduire les situations malencontreuses et les préjudices associés. Le Zou qui adhère aux réformes, fait savoir le directeur départemental, a déjà animé trois différentes séances dont une spécialement avec le personnel du centre hospitalier départemental en vue de l’appropriation du dispositif pour la sécurité des patients. Une dynamique qui fait exception à la tendance observée dans les départements précédemment visités par la délégation. Appréciant sa mission dans le Zou, le président de l’Ars confirme que sa délégation a rencontré « une population enthousiaste qui est à l’écoute, et qui a posé des questions relatives aux problématiques qui les préoccupaient notamment les difficultés rencontrées dans la recherche de soins de santé. De même, dit-il, des élus locaux ont montré leur intérêt et exprimé le désir d’accompagner le travail pour la sécurité des patients. Quant aux professionnels de la santé, ajoute le président de l’Ars, ils ont évoqué leurs inquiétudes dans la modalité de déploiement et de mise en œuvre du dispositif pour la sécurité des patients■