La Nation Bénin...
Des journalistes béninois
engagés à jouer leur partition dans la lutte contre l’extrémisme violent. Ils
viennent de prendre en main leur destin en portant sur les fonts baptismaux le
Réseau des journalistes pour la cohésion sociale et le développement durable
(Rjcsdd). C’est à la faveur de l'assemblée générale constitutive, vendredi 16
février dernier à Cotonou. Au terme des travaux, Géraud Lankpoédja est élu à la
tête du bureau exécutif du Conseil d’administration pour un mandat de quatre
ans renouvelable.
Repousser les barrières de
l’extrémisme violent par la promotion du vivre-ensemble. C’est le leitmotiv du
Réseau des journalistes pour la cohésion sociale et le développement durable
(Rjcsdd) porté sur les fonts baptismaux, vendredi dernier. Venus de tous les
départements du Bénin, les congressistes ont répondu présents à l'appel du
comité préparatoire. Après la lecture et l’amendement des textes et statuts du
réseau, il a été procédé à l’élection du Conseil d’administration. Ainsi, un
bureau de cinq membres est élu pour conduire ce réseau pour un mandat de quatre
ans renouvelable.
A l’issue de cette
élection, les premiers mots du président élu ont été des mots de remerciements
à l’endroit de tous les membres qui ont décidé sans aucune contrainte de croire
au projet qui, sans doute, contribuera à une meilleure cohésion sociale et à un
développement durable du Bénin. Il a aussi exprimé sa gratitude à l’endroit des
Partenaires techniques et financiers ainsi que des associations présentes ou
représentées. Visiblement très ému et au nom de son équipe, Géraud Lankpoédja
s’est engagé à jouer pleinement sa partition pour que les objectifs fixés par
le réseau soient atteints.
Partition
Procédant à l’ouverture
des travaux et au nom des Partenaires techniques et financiers, David Thirlby,
directeur résident des programmes de l’Institut républicain international
(Iri), a salué l’initiative qu’il accompagne fortement. Il affirme que leur rôle
vise à appuyer les acteurs des médias à combattre l’extrémisme violent sous
toutes ses formes. L’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) a
aussi marqué de sa présence cet évènement. Son premier vice-président, Hervé
Prudence Hessou, a fait observer qu’au niveau de son association, la
spécialisation constitue un volet important. «Nous travaillons à ce que des
journalistes s’investissent dans un domaine donné pour mieux appréhender les
choses et en devenir des experts », a-t-il lâché.
Pour Jacques da Matha,
journaliste, il ne peut pas y avoir de développement sans la cohésion sociale.
Selon lui, les journalistes ont un rôle crucial à jouer dans le maintien de
cette cohésion. Jacques da Matha reste persuadé qu’à travers ce réseau, les professionnels
des médias contribueront véritablement à véhiculer la paix dans la société.
L’initiative a eu le soutien de la mairie de Cotonou. Au nom du maire de la
ville de Cotonou, Gatien Adjagboni a exprimé sa gratitude à tous les
participants à cet événement. Ceci témoigne, à l’en croire, de leur intérêt à
jouer leur partition dans la lutte contre l’extrémisme violent. « Quand les
journalistes commencent par s’intéresser à l’extrémisme violent pour conduire
la réflexion, je pense que cela donne de l’espoir à la communauté », a-t-il
martelé.
Rappelons qu’avant la mise
en place du présidium ayant conduit les assises, les journalistes ont suivi un
panel sur l’extrémisme violent. Occasion pour les panélistes d’évoquer la
responsabilité des journalistes dans la prévention de l’extrémisme violent. Ils
ont aussi saisi l’occasion pour appeler les pouvoirs publics à les accompagner
dans cette noble tâche.