La Nation Bénin...
La cour d’assises de la Cour d’appel de Parakou avait comme vingt-neuvième dossier inscrit à son rôle, lundi 21 août dernier, une affaire de complicité d’assassinat. De toutes les personnes citées, seul Lafia Séro, mis sous mandat de dépôt depuis le 7 juillet 2012, était à la barre. Pour des insuffisances relevées, l’examen du dossier a été reporté à une session ultérieure.
Appelée, lundi 21 août dernier, à examiner le vingt-neuvième dossier inscrit au rôle et relatif à une infraction de complicité d’assassinat, la cour présidée par Abdou Moumouni Gomina Séïdou a rendu un arrêt avant-dire droit. Estimant qu’il n’est pas en état pour être jugé, elle a renvoyé l’examen de l’affaire à une session ultérieure.
Certaines pièces nécessaires pour aider à la manifestation de la vérité ne figurent pas au dossier, selon l’avocat général Emmanuel Opita. Entre temps, le conseil du seul accusé à la barre, Me Séverin Quenum, a demandé sa mise en liberté provisoire. Mais la cour ne lui donnera pas satisfaction.
Le président de la cour avait à ses côtés comme assesseurs, Epiphane Yéyé et Essowè Batamoussi. François Nougbodohoué a tenu la mémoire de l’audience.
En effet, le mercredi 28 mars 2012, le corps sans vie de Idrissou Chabi Maré a été découvert en brousse dans le village de Lougou, commune de Gogounou. L’examen clinique du cadavre a révélé que la victime a été égorgée et dépouillée de sa langue, de sa bosse et de son cœur.
Le veille déjà, le nommé Sambrigui, un de ses amis et également un proche de l’accusé Lafia Séro alias Guiyo, avait sollicité ses services pour l’aider à trouver une écorce, laquelle était près de son cadavre. Le drame découvert, Sambrigui ainsi que les autres collaborateurs de Lafia Séro dont Abdoulaye Hamissou, Dokodo Sabou, Arouna Issa et Arouna Dogo Gobi ont tous fui de Béroubouay. Ils se sont réfugiés au Nigeria où ils ont été mis aux arrêts pour trafic d’organes humains.
Quant Lafia Séro, il est allé se cacher à Zambara dans la commune de Ségbana où il a été appréhendé quelques jours plus tard. Interpellé et inculpé de complicité d’assassinat, il n’a pas reconnu les faits tant à l’enquête préliminaire que lors de l’interrogatoire au fond?